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Structures génétiques des populations.

[article]

Année 1969 24-6 pp. 1155-1160
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STRUCTURES GÉNÉTIQUES DES POPULATIONS

L'individu.

Deux cellules reproductrices, un ovule, un spermatozoïde, se rencontrent, fusionnent pour ne plus constituer qu'une seule cellule : un être humain nouveau vient d'être créé, doté, dès cet instant, de toutes ses caractéristiques fondamentales.

A partir de cette cellule initiale, des milliards de cellules nouvelles, adaptées chacune à une fonction bien déterminée, vont peu à peu se constituer; des milliers de substances chimiques, servant de matériaux pour l'édification de ces cellules, ou assurant les liaisons entre elles, vont être synthétisées; des mécanismes délicats de régulation et d'adaptation vont être instaurés; tous ces processus seront gouvernés par un programme précis se déroulant inexorablement : développement de l'embryon, croissance, sénescence, dislocation finale de l'organisme.

Les informations nécessaires pour assurer toutes ces fonctions sont inscrites, dès l'origine, dans la cellule initiale : provenant pour moitié de l'ovule, pour moitié du spermatozoïde, le « code génétique », porté par les chromosomes de cette cellule, contient toutes les instructions permettant de construire peu à peu un être humain, ou plus exactement tel être humain.

Car l'information génétique dont il est doté, différencie cet être nouveau de tout autre, fonde son individualité : aucun homme vivant ou mort ne possède ou n'a possédé exactement le même héritage. Certes, le développement de l'organisme qui peu à peu se constitue, son ampleur, sa vigueur, sont dans une large mesure influencés par l'environnement extérieur : apport de la mère durant la vie intra-utérine, qualité et quantité de nourriture disponible, température et rayonnement subis... Mais l'effet de ces facteurs externes est étroitement réglementé par les processus internes définis par l'information génétique. L'aboutissement du développement de l'organisme est fonction des hasards de son existence, mais ces hasards agissent selon des lois de probabilité définies par l'héritage génétique que cet organisme a reçu lors de sa conception, et qui constitue son essence.

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