Laines paysannes tisse un lien durable avec les éleveurs
Le 16 février, une équipe de tonte et de tri de la laine était sur l'exploitation agricole de Gouttelongue, reprise par Alexandre Lamy en juillet 2018. M. Lamy, qui a travaillé quelques années dans le BTP, est aussi, depuis vingt ans, tondeur professionnel. Son activité actuelle d'éleveur lui permet de renouer avec une vraie passion qu'il valorise avec un cheptel de 240 brebis Mérinos précoce. Race française rustique qui produit une viande de qualité et une laine fine, abondante et intéressante pour la transformation.
Pour le travail de la journée, une équipe de tondeurs indépendants, tous adhérents de l'Association des tondeurs de moutons (ATM), qui fait la promotion du métier et organise formations et concours. Avec M. Lamy, Timoléon Resneau, huit fois champion de France, Wilfrid Baudeuf et Marc Toisi (un événement particulier et exceptionnel se déroulera du 4 au 7 juillet dans la ville du Dorat (86) ; il s'agit du Mondial de la tonte de mouton, première édition en France). À leurs côtés, pour la récolte des toisons directement sur le lieu de tonte, Laines paysannes, société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) spécialisée dans la transformation de la laine. Olivia Bertrand explique : «Notre coopérative, dont le siège est à Bonnac, emploie quatre salariés et travaille en partenariat avec une douzaine d'éleveurs de l'Ariège et départements limitrophes. La laine récoltée, environ 5 tonnes par an, est lavée en Haute-Loire, filée, traitée et tricotée dans le Tarn et dans les filatures de Niaux, avant de revenir à Bonnac pour la mise en valeur de la matière transformée, principalement des vêtements vendus en ligne et sur les salons régionaux».
Un bel exemple de valorisation en circuit court du travail et d'une matière produite localement.
Renseignements et sites : atm.tondeur.free.fr et laines-paysannes.fr
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