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Enquête

Amiante à l'école : «Une bombe sanitaire à retardement»

Plus de vingt ans après le premier scandale, rien ou presque n’a été fait dans la plupart des établissements. L’usure du parc scolaire demande des solutions urgentes que personne ne semble disposé à prendre, mettant en danger élèves et personnel.
par Marie Piquemal et Aurore Coulaud, Photos Patrick Gherdoussi
publié le 19 mars 2019 à 20h46

Chantilly, dans l'Oise, août 2018. Un entrefilet dans le magazine municipal annonce un diagnostic amiante à l'école du Coq chantant (c'est obligatoire depuis 2001). A la rentrée des classes, un parent demande à le consulter. Le document n'est pas dans le bureau de la directrice (c'est pourtant la procédure…). La ville, en charge du bâti scolaire, rechigne à le communiquer, à coups de «désolé, mais c'est non». Des parents s'entêtent. Ils écrivent à la maire. Pour calmer la fronde, l'édile, Isabelle Wojtowiez, envoie un courrier mi-octobre aux familles, que Libération a consulté : «Si des traces d'amiante ont été détectées dans quelques parties très sectorisées et très parcellaires (colles, fragments de dalles), en revanche, aucune présence d'amiante directement au contact des élèves, enseignants, personnels d'entretien n'est détectée.» Mais, «comprenant l'émoi», la maire promet des travaux début 2019.

Spéracèdes, petit village de 1 500 habitants dans les Alpes-Maritimes. Des parents d'élèves découvrent lors d'un conseil d'école que des travaux de désamiantage ont été faits dans les classes à l'été 2016… en présence d'enfants dans le bâtiment, qui se transforme en centre aéré le temps des vacances. S'ensuivent des mois de bagarre féroce pour obtenir des informations de base. Un père de famille fait une déposition à la gendarmerie pour témoigner de la grosse couche de poussière sur les chaises et les tables. Et aussi des sacs de déchets, au contenu suspect, entreposés dans la cour. Florence Pintus, parente d'élève très mobilisée, dépose un signalement sur le bureau du procureur de la République : «On confie nos enfants, ce que l'on a de plus précieux, à nos institutions qui les mettent en danger ? Je ne peux pas croire une seconde que justice ne soit pas rendue», dit-elle la voix étranglée.

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A Rognes, dans le nord des Bouches-du-Rhône, des parents d'élèves ont tiqué quand ils ont découvert «le plan 100 % sécurité collèges» du département : 350 000 euros pour installer un portique, et des caméras de surveillance à l'entrée du collège les Garrigues… Alors que, depuis des années, ils réclament des travaux pour changer par précaution les dalles de lino abîmées qui contiennent de la colle amiantée.

«Rien n’est réglé»

Les exemples de ce type fourmillent. En France, on ne sait pas combien de bâtiments scolaires contiennent de l'amiante présentant un risque pour la santé des élèves, des enseignants et des personnels. Y a-t-il des raisons de s'inquiéter ? Difficile d'être rassurant au vu des éléments que nous avons recueillis lors de notre enquête. «Une deuxième épidémie d'amiante se profile. On met aujourd'hui des enfants et les personnels en danger, dans un mélange d'indifférence et d'irresponsabilité», enrage Aline Archimbaud, ancienne sénatrice écolo aujourd'hui à la retraite, auteure d'un rapport très fouillé en 2014.

On emploie souvent l'imparfait quand on parle de l'amiante, ce matériau classé cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer et l'Union européenne. Interdit dans les constructions depuis 1997, l'amiante semble un problème appartenant au passé. «Alors que non ! Rien n'est réglé. C'est même une bombe sanitaire à retardement, qui n'est pas du tout maîtrisée», alerte François Damerval, conseiller régional écolo d'Ile-de-France.

Selon une enquête menée en 2016 par l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS), portant sur un tiers du parc scolaire, une grande partie des établissements scolaires publics construits avant 1997 contiennent encore de l’amiante : 80 % des lycées professionnels, 77 % des lycées généraux et technologiques, 73 % des collèges et 38 % des écoles. On peut trouver de l’amiante derrière les murs, dans les faux plafonds, le long des tuyauteries ou dans la colle des dalles des sols. Tant qu’il est calfeutré, il n’y a pas de danger pour la santé. Mais dès que de menus travaux sont effectués, comme percer un mur pour accrocher un tableau, installer une prise ou tirer un câble, si des précautions ne sont pas prises, les fibres d’amiante se retrouvent à l’air libre et sont respirables. L’amiante frappe sans seuil : le risque de développer une maladie, qui ne se déclare que trente ou quarante ans après, serait d’abord lié à la quantité respirée, plus qu’à la durée d’exposition.

«Concertation musclée»

L'usure du bâti, sous le poids des années, est un autre facteur de risque. Beaucoup de collèges et de lycées ont été construits dans les années 60-70, au moment de la massification scolaire. Aujourd'hui, le parc a besoin d'être rénové, et les collectivités territoriales chargées de l'entretien des bâtiments scolaires tardent parfois. Question de finances, évidemment. D'autant que «les charges occasionnées par les diagnostics et travaux concernant l'amiante sont décourageantes pour les gestionnaires locaux, et parfois hors de la portée de leur budget», exposait en 2006 la mission d'information sur les risques et les conséquences de l'exposition à l'amiante. En Ile-de-France, il y a désormais dans le budget une ligne de 2 millions d'euros consacrée à l'amiante. Malgré nos relances, la région refuse de donner le nombre de lycées amiantés sur les 465 sous sa responsabilité.

La situation varie aussi beaucoup selon les priorités des élus. Certains lancent des chantiers de désamiantage, soucieux de minimiser les risques. Ou quand les planètes sont alignées. Comme à Tourcoing, dans le Nord. Luc Baillet, architecte très engagé pour l'éradication de l'amiante, a suivi de très près l'affaire du lycée professionnel Sévigné. C'était en 2010, peu de temps avant les élections régionales. «Les enseignants se sont mobilisés, suivis par des parents et des élèves. Moi aussi en tant qu'architecte. A nous tous, on a réussi. Nous n'étions pas dans l'affrontement, mais dans la concertation musclée. Le deal passé avec la région, c'était de ne pas alerter la presse.» Depuis, il est convaincu que l'une des clés, pour que les élus bougent, c'est la mobilisation citoyenne. Pas toujours évidente. «La prise de conscience est souvent très compliquée, soupire le conseiller régional d'Ile-de-France François Damerval. Les parents d'élèves font confiance. On se dit tous que, quand même, les politiques ne sont pas irresponsables au point de mettre en danger nos gamins…»

Les professeurs du lycée Georges-Brassens, à Villeneuve-le-Roi près d'Orly, faisaient confiance aussi. Pendant des années, la région tenait un discours rassurant quand des enseignants ou parents d'élèves posaient des questions lors des conseils d'administration. Et puis, le 23 novembre 2017, un morceau de plafond est tombé dans une salle de classe, en plein cours. Les prélèvements ont montré un taux d'amiante élevé dans l'air. Depuis, l'équipe doute de ce que disent les autorités. Les enseignants sont en lutte ouverte, avec une détermination animée par la colère. Ils ont déposé plainte vendredi, pour que les responsabilités soient établies. Et aussi donner du courage aux autres. Leur lycée n'a rien d'une exception.

Eric Beynel, porte-parole de l'union syndicale Solidaires, confirme : «Il se passe rarement une semaine sans qu'on ne m'appelle pour une suspicion d'amiante. Mais le scénario se répète : des parents d'élèves ou des profs s'inquiètent. Les autorités leur tiennent un discours rassurant, et cela s'arrête souvent là. Le soufflé retombe.» Martine Rico, engagée sur les questions d'amiante au sein de la FCPE, l'une des principales fédérations de parents d'élèves, explique la difficulté à faire émerger un rapport de force. D'abord, parce que les représentants des parents d'élèves ne sont - par définition - que quelques années en fonction. La mémoire se perd vite, le suivi des dossiers aussi. Le sujet est ensuite très technique, et donc difficile à appréhender. Quant aux syndicats enseignants, ils sont peu mobilisés sur des sujets de santé au travail, trop happés par d'autres combats, à commencer par le maintien des postes ou les enjeux pédagogiques. S'ajoute une autre raison, prosaïque : la multiplicité des interlocuteurs. Les bâtiments scolaires sont en effet de la seule compétence des collectivités territoriales : les villes pour les écoles, les départements pour les collèges et les régions pour les lycées. Mais le ministère de l'Education nationale a tout de même le devoir d'assurer la sécurité de son personnel et des élèves.

«Faute grave»

Qu'a fait l'Etat ces vingt dernières années sur le sujet ? Il est compliqué d'avoir des réponses officielles. Alors, pour essayer de comprendre, on s'est tourné vers les premiers lanceurs d'alerte, qui se sont battus comme des lions pour faire interdire l'amiante. Et pour qu'une réglementation soit mise en place afin de limiter les risques. Tête de pont, Michel Parigot, qui a porté le combat du campus de Jussieu, à Paris, et la longue saga de son désamiantage. «Vingt ans après l'interdiction de l'amiante, il aurait dû y avoir un plan pour désamianter les écoles petit à petit. Cela n'a jamais été fait, et c'est une faute grave.» Preuve flagrante du manque de volonté politique, selon lui : l'absence de recensement national des établissements scolaires contenant de l'amiante. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il n'existe pas, à notre connaissance, de fichier listant la totalité des établissements scolaires amiantés et pour lesquels une vigilance accrue s'impose.

La seule donnée publique est cette enquête incomplète de 2016 menée par l'ONS… Cette instance avait été créée en 1995 par François Bayrou, à l'époque ministre de l'Education nationale. Au départ pour s'assurer du respect des normes incendie dans le parc scolaire. Et, assez logiquement, la problématique de l'amiante est venue se greffer à ses prérogatives. Jean-Marie Schléret, ancien président de la Peep (une fédération de parents d'élèves), pilote l'observatoire depuis toujours. Il a refusé de répondre à nos questions, renvoyant la balle au ministère. Mais dans plusieurs rapports, il a alerté sur les risques liés à l'amiante. «La situation du premier degré public est la plus problématique, écrivait-il en 2016. L'enquête révèle une méconnaissance inquiétante des acteurs sur leurs devoirs et responsabilités. Dans les petites collectivités, le mot "amiante" semble bien souvent tabou, le maire est rarement un expert de ces questions et ne dispose pas de moyens immédiats pour y faire face.» Pour son enquête, il a envoyé un questionnaire aux 63 568 établissements de l'enseignement primaire et secondaire public et privé sous contrat pour tenter un état des lieux. Seul un tiers des établissements ont répondu. «Plusieurs centaines d'établissements ont catégoriquement refusé de répondre, de manière plus ou moins virulente, estimant que ce travail ne relevait pas de leur responsabilité [mais de la commune, par exemple pour les écoles primaires ndrl]», lit-on dans le dossier consultable en ligne. Mais selon l'ONS, prendre connaissance du dossier technique amiante (DTA, obligatoire depuis 2001) «fait partie des obligations normales d'un directeur d'école». L'observatoire relate également que des centaines de directeurs se sont heurtés au «refus» des communes de délivrer des DTA. «Certains indiquent [l']avoir perdu.» Nous avons demandé à l'ONS et au ministère les noms des collectivités ayant refusé de répondre, et la liste des établissements qui coopèrent. Fin de non-recevoir.

«Sortir du déni»

Comment se fait-il qu’aucune autorité ne s’assure que tous les établissements scolaires aient un diagnostic amiante à jour, pourtant obligatoire ? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas sollicité pour cela les académies ou les préfectures ? Contactées, les unes comme les autres n’ont pas donné suite. Il reste une hypothèse : que ce travail de recensement soit fait… sans que cela ne soit rendu public.

Au cours de cette enquête, nous l’avons cru à plusieurs reprises. Nous avons vérifié auprès du ministère de la Transition écologique qui aurait ce fameux fichier, et même auprès de celui de l’Agriculture… Le rapport sénatorial de 2014, piloté par Aline Archimbaud, évoque une initiative du ministère de l’Intérieur, également en charge des collectivités territoriales, qui aurait listé les bâtiments scolaires amiantés en 2010. Nous avons contacté Brice Hortefeux, ministre à l’époque. Ni lui ni ses proches collaborateurs n’ont entendu parler de pareil recensement.

Nous avons alors plongé deux têtes dans les beaux bâtiments des archives nationales, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Une journée à farfouiller dans des cartons plus tard : pas de trace de fichier. En revanche, des rapports et «plans d'action amiante» de toutes sortes, courriers, sans oublier les nombreuses missions, commissions, groupes d'étude portés par le Sénat et l'Assemblée. Depuis des années s'accumulent les rapports, plus éloquents les uns que les autres. A chaque fois, la même urgence. En 2006, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) alertait : «L'information de la population apparaît comme un élément incontournable, et sans doute premier de toute politique de maîtrise de l'amiante. […] Les dangers de l'amiante sont encore devant nous.»

En 2014, des sénateurs décident de constituer un comité de suivi pour voir ce qui a été fait ou pas. Aline Archimbaud, la rapporteure, raconte, avec colère, son sentiment après 60 auditions : «Nous avons eu l'impression de rencontrer des responsables politiques qui ne mesuraient pas les enjeux.» Elle est ressortie du bureau du Premier ministre d'alors (Manuel Valls) dépitée de «l'absence totale de volonté d'un pilotage national, alors que l'amiante, c'est 100 000 morts programmées ! Il faut sortir du déni et agir, en établissant un calendrier et en ciblant le plus urgent. Les écoles en font partie. La nation doit assumer». D'autant que cette nécessité d'un inventaire - point de départ à toute politique de maîtrise du risque - est sur la table depuis quasi trente ans.

Au début des années 90, la question du recensement a été posée avant même l'interdiction de l'amiante. A l'époque, la pression médiatique monte sur le scandale sanitaire qui se profile. L'affaire de Jussieu couve. Le gouvernement est sommé d'agir. Il lance une expérimentation à Nantes : une médecin, Véronique Héraud, doit vérifier la faisabilité d'un recensement exhaustif des locaux publics à partir des documents d'archives de construction. Mais l'initiative tourne court. Vite pliée. Dans son rapport, elle estime «absolument irréaliste et irréalisable de généraliser l'inventaire des bâtiments». Michel Parigot sous-titre : «Une vaste blague. Evidemment qu'on ne peut pas faire de recensement sans aller sur le terrain ! On le savait tous. Cette mission, c'était simplement pour dire "on a bougé". Rien d'autre. Un échec volontaire.»

«Patate chaude»

Quand, en 1997, l'amiante est enfin interdit, on reparle d'inventaire… Bernard Kouchner est secrétaire d'Etat à la Santé, il demande au professeur Claude Got, chercheur spécialiste en accidentologie et membre de plusieurs cabinets ministériels, de réfléchir aux mesures à prendre pour gérer le risque amiante dans le bâti existant. Son rapport est très complet et limpide. Tout y est. Parmi ses recommandations : repérer l'amiante, centraliser les informations et les tenir à la disposition du public. «J'ai proposé le procédé technique, pas bien compliqué : il suffit d'utiliser les fichiers du cadastre qui servent pour les impôts locaux, tout le bâti est recensé.» Il rédige même une fiche type à remplir, raconte-t-il aujourd'hui, toujours alerte et avec une mémoire d'éléphant. C'était en 1998… Vingt ans après, nous en sommes toujours au même point. «On sait ce qu'il faut faire, je le répète dès que j'en ai l'occasion. Et cela ne se fait pas», résume Claude Got, qui philosophe : «C'est souvent ainsi sur les sujets de santé publique. Si je savais expliquer pourquoi, croyez-moi, j'en serais heureux.» Dans les couloirs du Sénat, c'est même devenu un running gag dans le groupe écolo. Les sénateurs tentent régulièrement de déposer ce qu'ils appellent «l'amendement Got». Il n'est jamais passé. Michel Parigot, du comité de Jussieu, a son explication : «La meilleure façon de ne pas assumer ses responsabilités, c'est de ne pas savoir. Si le recensement est fait, cela veut dire agir derrière.» Et sortir le porte-monnaie.

Roger Lenglet, auteur du Livre noir de l'amiante (publié en novembre aux éditions l'Archipel), est convaincu, comme beaucoup, que «le frein principal est financier. Le jeu, c'est de refiler la patate chaude au gouvernement qui suit». Dans son livre, il décortique cette absence de volonté politique. «Les politiques n'avancent qu'à reculons, sous la pression médiatique. Depuis le début, l'amiante est géré comme des crises de communication, et pas comme une crise sanitaire. Les autorités misent aussi sur l'oubli. Avec le temps, les plus combatifs s'essoufflent ou ramollissent. Le niveau d'indignation redescend, avec une capacité à accepter.»

Didier Faure, militant de terrain à l'Addeva 93, une association de victimes de l'amiante, s'étonne aussi de «cette banalisation. Comme si rien n'était grave». Roger Lenglet évoque une autre raison, subsidiaire mais qui interroge : la méconnaissance des problèmes sanitaires par des cadres de l'administration qui ne prendraient pas la mesure de l'enjeu. Un ancien haut responsable au ministère de l'Education confiait il y a peu que «l'amiante n'était pas un sujet rue de Grenelle, il n'y a aucune culture du bâti au sein de l'Education nationale, vu que ce n'est pas de notre responsabilité. On surveille les pétards médiatiques potentiels, comme les violences scolaires. L'amiante n'en fait pas partie». Francis Judas, de l'association de lutte contre l'amiante Ban Asbestos, s'en désole : «Aujourd'hui, nous sommes dans une irresponsabilité générale. Tout le monde joue au ping-pong et se renvoie la balle, mais en réalité, tout le monde se sent mal.»

Interpellé en octobre à l'Assemblée, le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, avait annoncé la création d'une «cellule sur le bâti scolaire au ministère de l'Education.» Il ajoutait les yeux dans les yeux : «Nous ne devons pas nous déresponsabiliser, mais travailler avec les collectivités territoriales pour porter un jugement lucide sur ce qu'il y a à faire au cours des prochaines années.» Cinq mois plus tard, qu'en est-il ? Alain Bobbio, président de l'Andeva, l'une des grosses associations de victimes, se désolait lundi de n'avoir «toujours pas été reçu par le ministère malgré notre demande». Après de multiples relances, le ministère a fini par donner à Libération des éléments de réponse, à quelques heures du bouclage de cette édition. Il indique que la cellule sur le bâti scolaire sera «opérationnelle pour la rentrée scolaire 2019. Le recrutement de son responsable est en cours». Cette cellule aura notamment pour mission de coordonner les actions relatives à «l'état bâtimentaire des établissements» ou «la prévention des risques». Par ailleurs, le ministère annonce «un plan d'action amiante […] pour accompagner les académies dans la détection et la prévention du risque amiante». Des «guides d'information», à destination des personnels, «seront diffusés dans le courant de l'année».

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