La Lettre du 22 novembre 2020
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Bonjour à chacune et chacun,
 
Alerte : où va la liberté d’informer en France ?
 
A peine la fameuse loi dite de « sécurité globale » est-elle mise en débat au Parlement qu’elle produit déjà de redoutables effets, que ce soit dans l’action au cœur de Paris ou dans les paroles du sinistre ministre de l’Intérieur. A l’occasion de la manifestation qui, le 17 novembre dernier, visait précisément à contester notamment l’article 24 de ce texte (qui interdit de filmer des policiers en action lors de manifestations), des journalistes ont été intimidés par ceux-ci. L’un d’entre eux a été placé en garde à vue.
 
Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a proclamé que désormais les journalistes devront demander une autorisation préfectorale pour couvrir des manifestations. Oui, cela se passe en France, quand un gouvernement et un président – pour se faire réélire – croient bon de devenir le parti de l’ordre dans une folle course avec l’extrême droite.
 
Bref, pour résoudre un lourd problème de viol de la conception républicaine du maintien de l’ordre, après les affaires Benalla, les violences contre les Gilets jaunes, contre de jeunes lycéens ou des activistes pour le climat, le pouvoir a décidé soi-disant de protéger les policiers en rendant leurs actions non transparentes. Voici donc un nouveau tour de vis après l’inutile loi contre les « fausses nouvelles », les menaces de poursuites contre les journalistes qui ne donnent pas leurs sources, des gardes à vue pour certains d’entre eux, les pressions sur les « lanceurs d’alerte ».
 
La liberté d’informer est menacée. Il n’y a pas de qualité de l’information si on restreint les droits de celles et ceux qui en sont chargés en une période de défiance généralisée envers toutes les institutions, les paroles publiques. Veut-on créer une situation ou les rumeurs, les complots divers puissent se répandre pour garder la main ? Veut-on créer en toute chose des divisions accentuées dans la société entre les corps constitués pour tenir le pays d’une main de fer ? Y aurait-il bientôt une définition officielle de LA VERITE ? Il faut retirer ce texte qui n’aidera même pas les policiers puisque leur sécurité ne peut être garantie que par la transparence.
 
Tribune : Nous n'accréditerons pas nos journalistes pour couvrir les manifestations
 
Responsables de rédaction, nous nous inquiétons de la volonté du ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, de porter atteinte à la liberté de la presse dans le cadre des manifestations.
 
Lire ici
Non aux profits sur la pandémie
 
J’ai consacré mon éditorial de la semaine au vaccin contre le Covid-19 en réclamant que la pandémie ne serve pas à réaliser des profits (lire ici).
 
En effet, alors qu’on ne connaît pas encore l’efficacité des vaccins proposés, nous assistons à une surenchère entre laboratoires sur leur degré d’efficacité. Quand un premier laboratoire annonce 90% d’efficacité, voici qu’un second annonce 92% puis le premier comme dans une cour de récréation surenchérit en annonçant 95%. Lorsque nous disons que nous ne connaissons pas la qualité et l’efficacité d’un tel vaccin, c’est parce qu’ils ne sont pas présentés à partir d’une documentation scientifique, mais à partir d’un simple communiqué destiné aux marchés financiers.

Ainsi la simple annonce de Pfizer a fait monter sa cotation boursière de plus 15%. Le 9 novembre dernier, alors que la valeur des actions atteignait son summum, le PDG de la multinationale, M. Bourla, a vendu 130 000 de ses actions pour réaliser une plus-value de 4,8 millions d’euros. Il s’agissait donc d’une opération préméditée qui n’a évidemment rien à voir avec la lutte contre le virus COVID-19, mais tout à voir avec l’immoralité de ce système qui permet à quelques individus de s’enrichir quand des millions d’autres meurent.

Cette annonce est aussi un acte de pilotage stratégique pour faire pression sur d’éventuels acheteurs qui sont en attente de ce vaccin. Ainsi, l’Union européenne s’est précipitée pour commander 300 millions de doses d’un vaccin dont elle ne connaît pas grand-chose. Elle avait déjà réalisé 100 millions d’€ d’investissement via la Banque européenne d’investissement ; l’Etat Allemand y a mis 375 millions € ; le ministère américain de la santé 1,7 milliards pour soutenir l’entreprise.

De ce fait, une entreprise multinationale privée fabrique un vaccin avec de l’argent public, sans que l’on ne sache à ce jour quel sera le prix du vaccin, quand il sera livré, quel est son niveau d’efficacité, qui restera propriétaire des brevets… mais avant même la vente de la première dose l’entreprise et ses dirigeants se gavent déjà sur les malheurs du monde. Et ce n’est pas un cas à part de la galaxie capitaliste. L’organisation étasunienne de défense des consommateurs a révélé qu’entre la mi-mai et la fin de l’été, les dirigeants des cinq laboratoires privés développant le vaccin ont amélioré leurs résultats de 145 millions de dollars. Il y a donc un enjeu capital à faire monter le débat sur un vaccin qui serait un bien commun universel, c’est-à-dire public et gratuit pour toute l’humanité. « Pas de profits sur la pandémie » doit devenir un mot d’ordre populaire commun aux peuples du monde entier.
 
Non aux profits sur la pandémie
 
L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 19 novembre – par Patrick Le Hyaric.
 
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Bridgestone
 
Nous avons désormais la preuve que, la fermeture de l’usine du fabricant de pneus Bridgestone, qui va laisser 863 employés sur le carreau, n’a rien à voir avec un problème industriel mais tout à voir avec la rentabilité financière. C’est la maison-mère japonaise qui a orchestré depuis plusieurs années maintenant l’assèchement de l’activité à Béthune pour augmenter l’exploitation des travailleurs dans d’autres pays d’Europe et donc ses profits.
 
En procédant ainsi, le site a accumulé une perte de 28 millions d’euros ces trois dernières années. Mais ceci était voulu. En effet, dans un document datant de plusieurs années, la direction « Europe » de Bridgestone, basée à Bruxelles, indiquait ceci : « la fermeture de l’usine de Béthune se traduirait par une augmentation de la marge opérationnelle d’environ 58 millions d’€ pour Bridgestone en Europe dès 2024 avec une plus-value d’environ 50 millions dès 2023. Avec la réduction de la surcapacité de production de Bridgestone en Europe, [le groupe] retrouverait une marge opérationnelle de 4,2% soit plus 1,2 point de plus que la marge opérationnelle prévue en 2020. (….) C’est au regard de ces éléments qu’il est envisagé la cessation d’activité totale et définitive de l’activité de la société Bridgeton France SAS » ; la fermeture de l’usine de Béthune n’est donc rien d’autre qu’une délocalisation pour améliorer les performances financières.
 
Celle-ci est rendue possible par le refus des autorités européennes d’harmoniser vers le haut les salaires et les droits sociaux des ouvriers européens. Au lieu de cela, les capitalistes jouent la division et le chantage contre la classe ouvrière qui non contente d’obtenir des salaires ne correspondant pas à la dureté de leur travail doivent accepter ces fameux « accords de compétitivité » qui ne sont que l’acceptation forcée de l’exploitation à moindre coût de leur force de travail.
 
Ceci se fait en lien avec le personnel politique au pouvoir et la droite qui gesticulent pour la forme devant les caméras mais enfoncent dans les faits nos ouvriers dans la détresse avec la toute-puissance de la technocratie de Bercy, chargée de faire appliquer ses critères comptables et les dégâts sociaux qui les accompagnent. C’est une belle leçon de marxisme pour celles et ceux qui continuaient d’en douter. S’il y avait une quelconque volonté de la part du pouvoir de défendre nos atouts et les ouvriers français, il pourrait nationaliser même temporairement l’usine le temps de rechercher un repreneur, il pourrait porter une bataille publique sur les aides d’Etat et régionales reçues par l’usine, il pourrait mettre les comptes de Bridgestone Europe dans le débat public pour rechercher un rapport de force, il pourrait utiliser et renforcer en urgence la loi dite « Florange » qui oblige toute entreprise d’au moins 1000 salariés à rechercher un repreneur ; il pourrait se battre pour des dispositifs de protection aux frontières dès lors que des intérêts populaires sont ainsi menacés.
 
Nous ne devrions pas laisser faire. Il est temps de porter le débat sur la ré-industrialisation de la France et la possibilité pour chaque citoyen d’être assuré d’une garantie d’emploi, d’activité ou de formation.
 
 À relire :  
 
 Publié dans l'Humanité cette semaine : 
 
Bridgestone : ce que signifie perdre son emploi dans l’industrie du pneu
 
La fermeture de l’usine Bridgestone à Béthune allonge une longue liste de délocalisations vers des pays à bas coûts de main-d’œuvre puisque, selon l’INSEE, cette industrie manufacturière aux formations très spécifiques avait déjà perdu 11 700 emplois en France entre 2006 et 2015.
 
Lire ici
Crise sanitaire et pauvreté
 
Les conséquences de la crise sanitaire seront dramatiques pour des millions de personnes. Elles le sont malheureusement déjà pour beaucoup. Avec 500 000 emplois supprimés au premier trimestre, le Secours populaire indique avoir vu le nombre de ses bénéficiaires bondir, jusqu’à de 40% dans certains départements comme l’Aube. Dans son dernier rapport, le Secours catholique alerte sur une véritable « explosion » de la pauvreté. Intérimaires, travailleurs de la restauration ou encore étudiants, la grande précarité touche tous les secteurs et la France s'apprête maintenant à franchir le seuil des 10 millions de pauvres. Les chiffres ont de quoi alarmer : près de 20% des Français vivent à découvert ; plus d'un Français sur deux craint de basculer dans le dénuement… Près de 300 000 personnes vivraient (survivraient ?) sans domicile selon la Fondation Abbé Pierre, un chiffre qui aurait doublé depuis 2012. Mais le coup de massue touche aussi de nouveaux métiers et de nouvelles couches sociales : autoentrepreneurs, commerçants ou encore indépendants sont également affectés...

En cette période où de nombreuses actions de solidarité sont lancées, il est un acte militant utile : participer à celles-ci, être aux côtés des associations. Mais le combat politique pour ne pas laisser de nouvelles personnes tomber dans le dénuement est aussi indispensable. Des délégations vers toutes les préfectures de France devraient être organisées de manière régulière, en soutien aux plus démunis. Le combat pour la solidarité concrète de la part de l’Etat, le refus des licenciements et l’aide aux commerçants sont des combats urgents auxquels il faudra ajouter le refus des expulsions à la fin de la trêve hivernale.
 
Le contrat social attaqué
 
Etrange proposition de loi qui mijote depuis le printemps dernier en changeant de nom tous les deux mois : « lutte contre le séparatisme », « renforcement de la laïcité » et désormais « des principes républicains » se sont succédés dans l’intitulé… Que cachent ces incessantes volte-face ? Il apparaît évident que le gouvernement navigue à vue, agitant comme des spectres différents « mots-symboles » avant de se raviser.

Prenant prétexte d’un sujet ô combien sérieux – le développement d’un islamisme radical – le pouvoir semble plus préoccupé de conforter sa base électorale droitière gagnée lors des derniers scrutins que d’apporter des réponses de fond au mal qui gangrène une partie de la République.

Le projet de loi tel qu’il a été présenté au Conseil d’Etat ne propose que des mesures administratives pour juguler l’islamisme radical. Toutes ne sont pas à jeter, dont l’obligation de présence scolaire dès 3 ans. Mais, pris dans son ensemble, ce texte risque de frapper à côté de sa cible et apparaît dangereux par certaines de ses dispositions. La tentation de jouer avec les limites de la loi s’y révèle très forte, notamment en créant de nouvelles infractions pénales aux contours flous. Etendre le fichier des auteurs d’infractions terroristes à ses apologistes, pour la plupart provocateurs imbéciles, risque d’ouvrir le filet trop largement et d’affaiblir en conséquence les moyens de la lutte contre le terrorisme. De même, l’article 4 qui condamne à cinq ans de prison toute personne qui s’emporterait contre un agent public en contestant des dispositions réglementaires peut être le prélude à une restriction des droits du citoyen. Il faut enfin prendre garde à ce que le contrôle des finances culturelles ne se transforme pas en mise sous tutelle préfectorale des cultes et, en l’espèce, du culte musulman. La volonté de créer un Conseil des imams sous contrôle de l’Elysée le laisse présager.

Lutter contre le terrorisme est une chose dont police et renseignement doivent se saisir par tous les moyens légaux, renforcés si nécessaire. Et l’arsenal législatif et judicaire l’a déjà été très largement ces dernières années. Lutter contre l’islamisme radical est une nécessité qui demande plus de tact. Après tout, les points de vue radicalisés, de guerre civile, sont de plus en plus nombreux dans la société.

Tenter de défendre les « principes républicains » par l’empilement des mesures administratives est le plus sûr moyen de les vider de leur substance. C’est une affaire autrement sérieuse. Et si ce gouvernement qui n’a que le mot « République » à la bouche se recroqueville sur des mesures administratives c’est précisément parce qu’il est parfaitement incapable de donner vie à ces fameux « principes », surtout dans les territoires où l’islamisme progresse, en proie à des difficultés sociales insondables et que la République a justement déserté.

Le vote par l’Assemblée nationale du texte dit sur « la sécurité globale », dans la même séquence, ne doit rien au hasard. Il faut prendre au sérieux le fait que le candidat Macron en 2017 disait l’exact inverse de ce qu’il est en train de réaliser : « On sait bien que la diminution des libertés de tous n’a jamais provoqué nulle part d’accroissement de la sécurité. Je tiens ces illusions pour profondément nuisibles, en elles-mêmes et parce qu’elles sont inefficaces » écrivait-il dans son livre-programme publié en 2017 et intitulé « Révolution ».

Il ne s’agit pas seulement de démagogie versatile ou du résultat des pressions exercées par le caricaturalement réactionnaire et autoritaire ministre de l’Intérieur. L’exercice du pouvoir dans les sociétés soumises aux impératifs libéraux tend irrémédiablement vers la remise en cause des libertés. En l’occurrence des libertés fondamentales puisqu’il s’agit notamment d’empêcher les citoyens de filmer les forces de l’ordre, alors que celles-ci disposent désormais d’un arsenal technologique, dont les caméras de surveillance, tout à fait impressionnant. La société est dans son bon droit en leur opposant ses propres moyens de contrôle.

De fait, les gouvernements successifs ne parviennent plus à susciter la confiance de leurs citoyens et tentent de coudre une unité nationale factice par des lois répressives et attentatoires aux libertés. Cette fuite en avant « libérale-autoritaire » est extrêmement dangereuse mais tout à fait logique. Elle va désormais jusqu’à menacer l’exercice du journalisme, et au-delà, la liberté d’expression des citoyens. La révision et restriction inédite de la loi de 1881, l’un des piliers de l’Etat de droit et qui régit la liberté d’expression en France, dans le seul but d’accélérer et d’alléger les procédures pénales, est à cet égard un symptôme extrêmement inquiétant.

La séquence que nous vivons témoigne de l’état de déliquescence du contrat social. Il faut d’urgence s’atteler à le refonder sur de nouvelles bases démocratiques, laïques et sociales, seul moyen de donner vie et substance à la République et à ses principes.

Dans un contexte si inquiétant et à un an et demi des élections législatives et présidentielles, ne doit-on pas réfléchir - et faire réfléchir - autrement que par des déclarations de candidature s’ajoutant les unes aux autres du côté de la gauche et de l’écologie politique, afin de travailler à un chemin qui pourrait permettre d’empêcher le duel Le Pen/Macron ou un trio entre Le Pen, Macron et un général ?
 
Dans l'Humanité cette semaine
 
Parmi les dossier de la semaine :
 
 Lundi 16 novembre : Comment combattre Amazon
 
 Mardi 17 novembre : Loi de sécurité globale
 
 
Au pied de la lettre, l'émission littéraire de l'Humanité
 
 
"Au pied de la lettre" - l'émission littéraire de l’Humanité reçoit Jacques Weber
 
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AU PIED DE LA LETTRE, l'émission littéraire de l'Humanité avec Bernard Vasseur
 
Regarder l'émission
 
Deux événements à venir :
 
➡️ L’édition d’un Hors-série « Besoin de communisme » (éditions de l’Humanité, 124 pages) à l’occasion du centenaire du Parti communiste français, qui paraîtra le 10 décembre et dont je vous donnerai le sommaire la semaine prochaine.
 
➡️ La reparution de La Terre, sous forme d’un trimestriel orienté vers « le vivant » (vie de nos campagnes, vie de nos régions, vie de la biodiversité, vie de la terre, vie de nos rivières…). Fort de nombreuses collaborations, vous y trouverez des textes très enrichissants pour toutes et tous.
 
Quelques thèmatiques qui seront abordées :
 
  • Les néonicotinoïdes : recul provisoire.
  • Se passer des pesticides pour cultiver ? Une utopie ?
  • La politique agricole commune, tous concernés.
  • Démêler le bio du faux.
  • La sécheresse : causes et conséquences.
  • Du pain et des chèvres : portrait d’un couple d’agriculteurs.
  • Géomimétisme : réguler le changement climatique grâce à la nature
 
 
La semaine dernière je vous annonçais le lancement d’une campagne de parrainage a l’Humanité. Vous pouvez y participer en utilisant la fiche disponible ici.
 
 
 
 
En vous souhaitant la meilleure semaine possible.
 
Prenez bien soin de vous et de vos proches.
 
Avec mes amicales salutations.

Patrick Le Hyaric
 
 
 
Lectures...
TAF | N°3
 
La pandémie de Covid-19 a fonctionné comme un puissant révélateur des fractures et des contradictions imposés par le capitalisme financiarisé au sens même du travail. Dans ce troisième numéro de la revue, les contributeurs nous donnent un point de vue, début d'une réflexion d'ampleur pour repenser le travail, ses implications, ses rapports au réel et ses évolutions nécessaires. Format 20x26 - 112 pages
 
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« De l’effet papillon à l’effet pangolin.
Petit essai philosophique sur le coronavirus »
 
Pendant la pandémie du coronavirus les soignants soignent, les gendarmes gendarment, les transporteurs transportent, les étudiants étudient, les enseignants télé-enseignent, les médias médiatisent. Les gouvernants, plus que jamais, s’arrogent le droit de diriger. Quant aux philosophes, ils philosophent. Ces quelques réflexions ont été rédigées en mars 2020, en plein confinement, avec le secours de Platon, Aristote, Pascal, Rousseau, Kant, Sartre et quelques autres. Et si cette pandémie ramenait à la surface des problèmes essentiels de nos sociétés et de chacun de nous ?
 
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Le communisme a de l'avenir...
 
Marx n’est pas qu’un penseur de l’anticapitalisme. Mais le communisme tel qu’il l’a envisagé n’a jamais été essayé historiquement, alors que le changement de civilisation qu’il préconise et dont il indique les grandes lignes(l’après-capitalisme d’une société sans classes) n’a jamais été aussi actuel.
Telle est la grande thèse que soutient ce livre. Pour l’établir, il propose de lire Marx tel qu’on peut le faire aujourd’hui. En le détricotant des traditions militantes de la social-démocratie allemande et du marxisme soviétisé. En établissant par quelles ruses de l’histoire le communisme marxien a pu devenir le socialisme chez ses héritiers en titre. En déconstruisant la confusion et la prétendue synonymie du socialisme et du communisme. En montrant comment, loin de ce que nous en a montré l’histoire du XXe siècle, le communisme s’inscrit dans le combat pour l’émancipation humaine, celui de l’inventionet de la réalisation d’«une forme de société supérieuredont le principe fondamental est le plein et libre développement de chaque individu » (Le Capital, critiquede l’économie politique, livre I).
 
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Manifeste pour une conception communiste de l'économie solidaire
 
Cet ouvrage est une aide pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de dépassement du capitalisme et construire un monde qui n’a encore jamais existé. Avec ce Manifeste, les auteurs cherchent à montrer que l’on peut en trouver les prémisses dans l’Économie Sociale et Solidaire. Des prémisses à développer, faire fructifier, et améliorer, mais dont il faut avant tout prendre conscience. Ce manifeste s’adresse donc à toutes celles et ceux qui cherchent à construire un monde postcapitaliste...
 
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