La Lettre du 18 octobre 2020
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Bonjour à chacune et chacun,
 
Rien, strictement rien, absolument rien ne saurait justifier la mise à mort d’un Homme. Un homme qui plus est enseignant, éducateur, passeur d’Histoire et de Géographie, deux matières indispensables pour éclairer le monde et s’éclairer soi-même. L’assassinat d’un enseignant à la sortie de son collège parce qu’il y explique l’Histoire et y défend la liberté d’expression est une victoire de la haine fascisante. Tuer un enseignant c’est tuer le projet d’ouvrir les enfants au monde, et tuer la possibilité de bâtir le leur dès demain.
 
La douleur est immense et le chagrin sans fond face à cet acte ignoble. Les mots manquent quand les questions s’accumulent dans nos têtes. Elles se résument à quelques adverbes : qui, comment, pourquoi ? On peine à aller plus loin, subjugués par l’atrocité du crime et la stupidité du mobile. Nos pensées sont toutes dirigées vers les proches de ce professeur, sa famille, les enseignants et les parents d’élèves de ce collège, à l’ensemble du corps enseignant et à tous les fonctionnaires d’une Education nationale frappée au cœur.
 
Les caricatures de Mahomet font désormais partie de notre histoire. En leur nom et contre la liberté de dessiner et de penser, des assassins fanatiques ont décimé la rédaction de Charlie-Hebdo et cherché à répandre la terreur, en France comme ailleurs. Elles doivent pouvoir être montrées, non pour ce qu’elles expriment, mais comme document nécessaire à la compréhension des temps présents. Cette mise à distance est la condition absolue d’une société fondée sur la raison.
 
La loi du Talion n’a pas sa place dans une société démocratique régie par l’État de droit. Au « œil pour œil, dent pour dent » et à la vengeance, le progrès humain a substitué la justice et l’art du débat. C’est un acquis à valeur universelle sur lequel s’appuient toutes les forces de progrès à travers le monde, en butte face à la dictature ou au fanatisme, et parfois face aux deux. C’est le remède contre le lent mais décidé glissement obscurantiste des sociétés.
 
La transmission du savoir, tâche des plus nobles confiée aux corps enseignant, doit être absolument sanctifiée et l’éducation nationale renforcée, protégée et aidée dans ses missions dont celle, fondamentale, de forger l’esprit critique et civique des futurs citoyens, quelles que soient leurs croyances ou origines. C’est une évidence qu’il convient de rappeler.
 
Pour l’heure, l’enquête se dirige vers un Tchétchène né à Moscou en 2002. Cette barbarie ne semble donc pas concerner des français de confession musulmane qu’il faudra protéger des récupérations racistes qui n’ont déjà pas manqué de surgir.
 
Cet abject assassinat appelle au combat pour renforcer considérablement les fondements d’une République sociale, laïque et démocratique fidèle à ses principes de liberté, d’égalité et de fraternité, à retrouver dans la société la force du débat civilisé. C’est la condition pour recoudre l’unité de la nation. Cette tâche, ardue mais essentielle, est la condition indépassable d’une sécularisation apaisée pour dépasser, ensemble et solidairement, ces terribles épreuves. 
 
L'Humanité se redresse
 
Comme la loi nous en fait l’obligation, j’ai présenté cette semaine les résultats comptables de l’Humanité pour l’année 2019. Elle a été une année extrêmement difficile pour le journal et ses équipes, plus qu’éprouvante pour moi d’autant qu’elle faisait suite à plusieurs années durant lesquelles – sous le quinquennat précédent – avait été élaboré un plan de sorties des difficultés en lien et à la demande de l’Etat.

Malgré d’incommensurables efforts et des démarches à n’en plus finir faites par nous-mêmes entre fin 2013 et début 2017, y compris dans la restructuration de L’Humanité, aucun projet n’a pu aboutir ce qui a provoqué une grande perte de temps alors que la mobilisation financière des lectrices et des lecteurs permettait de « tenir » une trésorerie chaotique avec la dure angoisse à chaque fin de mois de ne pouvoir honorer les salaires et de trouver la clémence de nos prestataires. Eux aussi doivent être salués et remerciés car ils ont été très patients, autorisant jusqu’à la dernière limite que nous payions, parfois avec beaucoup de retard

L’aggravation de notre situation, rappelons-le, était due pour l’essentiel à la suppression de 1 millions d’euros au titre de l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires supprimée après les Etats généraux de la presse à la fin du quinquennat de M. Sarkozy. Malgré beaucoup de promesses cette aide n’a jamais été restituée. Ainsi le déficit courant de l’Humanité correspondait exactement à ces sommes qui nous ont été enlevées en même temps qu’une campagne habilement orchestrée affirmait que notre journal était le plus subventionné à l’exemplaire.

La vérité est que pour l’industrie culturelle ou informationnelle, les coûts fixes de production et de distribution sont les mêmes que vous vendiez un exemplaire ou cent mille, que votre film soit vu par dix téléspectateurs ou dix millions. En nous coupant une partie des vivres alors que d’autres journaux étaient copieusement arrosés, on affaiblissait nos capacités à faire de la promotion tout en amputant lourdement les moyens de la rédaction et les paginations de nos journaux. Bref, tout a été fait pour empêcher notre développement.

C’est dans ce contexte que l’état de cessation des paiements a été constaté le 15 janvier 2019, alors que la veille de Noël 2018 on m’affirmait encore que des fonds d’Etat et bancaires allait être débloqués. Le 7 février 2019, le tribunal de commerce plaçait l’Humanité en redressement judiciaire. A partir de là commençait une nouvelle période qui fut extrêmement éprouvante. Entre le 7 février et le 26 décembre 2019, date à laquelle le tribunal lève le redressement judiciaire pour accepter notre plan de continuation, nous avons dû restructurer totalement notre économie et nous fixer de nouveaux objectifs permettant de nouvelles rentrée financières. Il convient de bien voir que l’Humanité n’est pas une association, ni un parti politique. Ses recettes se jouent chaque jour par la vente des journaux et des abonnements, ainsi que des recettes publicitaires tandis que le moindre aléa fait chuter le chiffre d’affaires et nous place en difficulté. La recette des marchands de journaux se joue par le nombre de celles et ceux qui vont acheter nos journaux. Une chute même légère du nombre d’abonnés se ressent immédiatement et se paie en économies supplémentaires, en journalistes que nous ne pouvons pas remplacer ou embaucher, en reportages ou enquêtes que nous ne pouvons pas payer.

J’entends parfois dire : « cet article ne m’a pas plu, je me désabonne ». D’abord personne n’est jamais d’accord avec la totalité des articles d’un journal, ou même certains jours de ses choix éditoriaux. Et, c’est tant mieux ainsi. Mais laisser tomber le journal pour un article ou un choix éditorial qui ne plairait pas, c’est rendre un formidable service à nos adversaires qui eux pavanent toutes les heures de la journée et de la nuit sur des plateaux de télévision ou on ne répond qu’à des questions de droite voire de droite extrême. On ne compte plus désormais les revues et vidéos des cercles de l’extrême droite en circulation et en vente.

Ajoutons qu’avec des équipes trop réduites et l’obligation de terminer la fabrication du quotidien chaque soir aux alentours de 19h, il s’avère logiquement parfois difficile de couvrir toute l’actualité chaude et de travailler nos angles de traitement. Les rédactions sont en général sous une pression d’autant plus lourde que les effectifs sont insuffisants. Et, le plan de continuation contrôlé chaque trimestre par des commissaires à l’exécution du plan nous interdit aujourd’hui d’augmenter ce que les comptables froids appellent la masse salariale.

Autrement dit, se désabonner c’est indirectement se causer un tord à soi-même en limitant les moyens donnés pour améliorer nos journaux et investir dans des projets nouveaux, avec plus de journalistes notamment pour réaliser reportages et enquêtes, ce qui demande du temps – à l’opposé du flux tendu imposé aux rédactions. Cela ne signifie pas que les lectrices et lecteurs ne doivent pas intervenir, donner leurs avis, critiquer, proposer. Non, les lecteurs sont d’ailleurs coactionnaires du groupe l’Humanité à travers la Société des lectrices et lecteurs du journal.

Dans le contexte difficile de 2019, nous dégageons un résultat d’exploitation positif à plus de 1 millions d’euros. Ce sont les coûts exceptionnels qui rendent le résultat net négatif à plus de 1 millions d’euros.
 
L’Humanité se redresse
 
Nous portons à votre connaissance les résultats comptables de l’année 2019 de l’Humanité...
 
Lire ici
 
Le premier semestre 2020 est aussi positif malgré toutes les conséquences négatives provoquées par la pandémie. Nous perdons notamment la moitié de nos recettes publicitaires. Mais nous continuons à gagner des abonnés. Ceci est très intéressant. La plateforme coopérative « Travailler Au Futur « TAF » (https://travailleraufutur.fr/) et sa revue de grande qualité fonctionne bien.
 
 
Près de 6000 exemplaires sont vendu chez les marchands de journaux et une campagne d’abonnement lancée ces dernières semaines porte d’intéressants résultats. Autre projet en cours : nous relancerons « La Terre » dans les semaines à venir, sous forme de revue. Notre orientation est d’en faire un « magazine du vivant ». Le magazine « Pif » sera relancé par une société partenaire car nous avons délégué la licence « Pif » tout en restant associés à des résultats sur les recettes publicitaires et des événements communs. Le lancement du magazine devrait avoir lieu le 16 décembre.
 
D’autre part nous tentons d’inventer des initiatives nouvelles à partir de notre plateforme numérique visant à élargir le nombre de celles et de ceux qui peuvent, par différents canaux, croiser l’Humanité, le lire, partager ses contenus et s’y abonner.

Enfin, nous devons selon la décision du tribunal de commerce travailler à reconstituer les capitaux propres de l’entreprise. Contre les menaces d’ouverture du capital que d’aucun ont tenté d’imposer pour nous en faire perdre le contrôle, nous avons lancé un projet « d’actionnariat citoyens et militant » au travers d’un fonds de dotation dont le nom est « l’Humanité en Partage ». C’est dans ce fonds que nous souhaitons loger un club des « amis actionnaires » ainsi qu’un club formé par des organisations syndicales et associatives qui se regrouperaient également pour apporter des fonds nouveaux. Ceci renforcerait le partenariat entre le Groupe l’Humanité et ses acteurs, lecteurs, monde de la culture, de la pensée et de la création et des citoyens attachés au pluralisme.
 
Ainsi nous faisons deux choses : 
 
1- Nous relançons la souscription populaire pour atteindre 1,5 million d’euros comme écrit dans le plan de continuation.
 
2- Nous proposons à celles et ceux qui peuvent donner 1000 € et plus de faire leur chèque à l’ordre du « Fonds de dotation –l’Humanité en partage ». Ces dons, envoyés à l’adresse « l’Humanité – Direction, 5 rue Pleyel, Immeuble Calliope, 93528 Saint-Denis Cedex, sont également défiscalisés à hauteur de 66%. Ils vous font devenir actionnaires du groupe et serviront à une recapitalisation de l’Humanité.
 
Dans le même mouvement nous devons plus et mieux faire connaitre l’Humanité. Nous prenons des initiatives spécifiques pour ce faire en lien avec note plateforme numérique ; nous mettrons à disposition un bulletin d’abonnement de découverte dans les jours à venir.

Merci à toutes et à tous pour votre soutien. 
 
Le Covid et nous
 
On a pu un moment croire l’essentiel de l’épreuve passée, mais sans abandonner la crainte qu’un retour de l’automne soit propice à la propagation du virus. Nous y revoilà donc, et de la plus sale des manières, avec état d’urgence sanitaire prolongé et un couvre-feu décrété qui plonge l’espace public dans l’obscurité dès 21h. L’espace public est aussi espace politique, social, culturel. Tout couvre-feu lui porte atteinte et met en conséquence des libertés politiques et démocratiques en suspens, dont celles de se mouvoir ou de se réunir quand bon nous semble. Il assèche les rencontres et la culture. Bref, il cisaille les liens sociaux et nous réduit à l’état de simples producteurs de marchandises ou de services sous-payés.

C’est donc un immense sacrifice qui est une fois de plus demandé à la population, après tant d’autres et alors que la pauvreté progresse à vitesse folle. Les habitudes s‘installent et il est à craindre que les pouvoirs politiques s’habituent eux aussi à cette suspension du droit commun. Les états d’urgences passent de « sécuritaires » à « sanitaires » sans qu’on y prenne garde et le pays est désormais gouverné par décrets ministériels et ordonnances gouvernementales. La mise en parenthèse de la vie démocratique, déjà bien entamée par des réformes institutionnelles scélérates, fait bien l’affaire du capital et des grandes entreprises qui, de concert avec le pouvoir politique, profitent de la crise pour opérer un immense détournement d’argent public à leur seul profit et sans que l’Etat ne daigne aller y voir de plus près. Pour ces gens-là, le virus s’apparente bel et bien à une « divine surprise ».

Le coût social des mesures imposées doit être questionné. Comme doivent être élucidées les raisons d’un tel fiasco sur les tests, de l’imposition des masques dans les rues sans résultat, et de l’effroyable situation faite aux agents publics de la santé, excédés et épuisés. Une consultation réalisée par l'Ordre des infirmiers au début du mois nous informe que 40% d’entre elles et eux veulent changer de métier. Dans un secteur clé, appelé à jouer un rôle de premier plan dans les prochaines années et décennies, la pouvoir laisse filer une terrible crise des vocations qui couve sous la maltraitance, la déconsidération, le travail harassant, les bas salaires.
 
Le « Ségur de la santé » aura fait long feu, n’apportant qu’à la marge des réponses circonstanciées. Et les deux journalistes conviés pour recevoir gentiment la parole présidentielle mercredi dernier n’auront pas eu la décence d’interroger M. Macron sur la situation du secteur hospitalier, sur la baisse du nombre de lits en réanimation depuis le printemps dernier, sur l’incapacité du gouvernement à organiser la puissance publique pour affronter le retour du virus. Ceci alors que des opérations médicales jugées moins urgentes que la mise sous assistance respiratoires des malades du Covid sont ou seront reportées, au prix, in fine, d’une hausse de la mortalité. C’est vrai pour la France mais aussi pour de très nombreux pays à travers le monde.

Le prix de ces impréparations est colossal, si grand qu’on peine aujourd’hui à le mesurer. Tout juste peut-on percevoir une mutation nette et brutale des habitudes de la vie collective qui, à n’en pas douter, laissera des traces. Car une expérience aussi douloureuse, faite par un si grand nombre sur une même période ne peut toucher qu’au fondement même de l’être humain, être social. Avoir 20 ans aujourd’hui, c’est faire l’expérience d’un monde où l’altérité est passée au tamis du soupçon et du danger. Où les accolades, les baisers, les étreintes laissent place aux regards gênés et aux « gestes barrières ». Un monde de distance qui menace de renvoyer chacune et chacun à sa solitude, à son pré carré.
 
L’on ne voit que trop comment une telle mutation fait les affaires d’un capitalisme de plate-forme (imposé des Etats-Unis) qui pousse à l’individualisation des rapports sociaux et à la « distance sociale », un capitalisme de caserne où les barreaux sont les écrans et où les individus sont rétrécis, définis au prisme des données numériques qu’ils offriront à quelques firmes tentaculaires par la grâce de quelques clics. Et l’on ne voit également que trop bien comment la solitude et l’enferment exacerbent les inégalités sociales, les violences infra-familiales contre des femmes et des enfants, les risques psychiques.

Nous pouvons craindre que la nécessité d’offrir à la société une respiration nouvelle ne soit pas la priorité d’un pouvoir les yeux rivés sur des indicateurs économiques qui ne visent qu’à perpétuer l’ancien monde.

Pourtant, tout aujourd’hui pousse à faire éclore un monde radicalement différent, à redéfinir les priorités de la vie collective, sociale et économique. De partout, y compris parmi les libéraux, monte la question de l’efficacité sociale et écologique de ce système. Raison de plus pour pousser des questions politiques de premier ordre cat l’heure n’est pas à continuer de se parler de ce concept flou et fourre-tout du prétendu « monde de demain » mais de porter haut l’enjeu de civilisation qui se pose immédiatement : celui du chemin à ouvrir pour « l’après-capitalisme ».

Les conditions actuelles ne sont certes pas propices à la mobilisation. Raison de plus pour, partout et avec prudence, entamer le dialogue sur les impasses terribles d’un monde capitaliste pris au piège d’un virus qui exacerbe toutes les tares du modèle libéral, dur avec les faibles et doux avec les puissants.
 
Veolia-Suez : Vol au-dessus du marigot capitaliste
 
Cette semaine, j’ai consacré mon éditorial dans l'Humanité Dimanche à une guerre intra-capitaliste dont on n’a pas fini de parler. Il s’agit de la tentative dans des conditions rocambolesques de la prise de contrôle de Suez par Veolia. Le groupe Suez étant intégré à Engie, l’opération se fait en accord avec la direction de ce dernier, mais sans l’accord de la direction de Suez.
 
Des cercles gouvernementaux haut-placés agissent également en sous-main même si au conseil d’administration les représentants de l’Etat ont voté contre. Un vote d’apparence pour mieux mener une opération destructrice au service de la spéculation boursière et pour ouvrir la voie à la vente des parts de l’Etat dans Suez.
 
Vol au-dessus du marigot capitaliste
 
L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 15 octobre – par Patrick Le Hyaric.
 
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Dans l’Humanité cette semaine...
Séléction :
 
  Mercredi
 
 Dans notre rubrique Débats & Controverses
 
 
TAF | N°3
 
La pandémie de Covid-19 a fonctionné comme un puissant révélateur des fractures et des contradictions imposés par le capitalisme financiarisé au sens même du travail. Dans ce troisième numéro de la revue, les contributeurs nous donnent un point de vue, début d'une réflexion d'ampleur pour repenser le travail, ses implications, ses rapports au réel et ses évolutions nécessaires. Format 20x26 - 112 pages
 
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Le communisme a de l'avenir...
 
Marx n’est pas qu’un penseur de l’anticapitalisme. Mais le communisme tel qu’il l’a envisagé n’a jamais été essayé historiquement, alors que le changement de civilisation qu’il préconise et dont il indique les grandes lignes(l’après-capitalisme d’une société sans classes) n’a jamais été aussi actuel.
Telle est la grande thèse que soutient ce livre. Pour l’établir, il propose de lire Marx tel qu’on peut le faire aujourd’hui. En le détricotant des traditions militantes de la social-démocratie allemande et du marxisme soviétisé. En établissant par quelles ruses de l’histoire le communisme marxien a pu devenir le socialisme chez ses héritiers en titre. En déconstruisant la confusion et la prétendue synonymie du socialisme et du communisme. En montrant comment, loin de ce que nous en a montré l’histoire du XXe siècle, le communisme s’inscrit dans le combat pour l’émancipation humaine, celui de l’inventionet de la réalisation d’«une forme de société supérieuredont le principe fondamental est le plein et libre développement de chaque individu » (Le Capital, critiquede l’économie politique, livre I).
 
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Manifeste pour une conception communiste de l'économie solidaire
 
Cet ouvrage est une aide pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de dépassement du capitalisme et construire un monde qui n’a encore jamais existé. Avec ce Manifeste, les auteurs cherchent à montrer que l’on peut en trouver les prémisses dans l’Économie Sociale et Solidaire. Des prémisses à développer, faire fructifier, et améliorer, mais dont il faut avant tout prendre conscience. Ce manifeste s’adresse donc à toutes celles et ceux qui cherchent à construire un monde postcapitaliste...
 
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Le hors-série sur les 90 ans de la Fête de l'Humanité
 
... à recevoir avec votre bon de soutien à l’Humanité.
144 pages de photos et de texte ! Il n'en fallait pas moins pour rendre compte de 90 ans de Fêtes de l'Humanité, de rencontres, de luttes, d'engagements, de rassemblements, d'échanges, de débats. 90 ans de fraternité et de solidarité ! Jours de Fêtes est avant tout un catalogue de souvenirs. Il recueille la mémoire de la Fête.

 
 
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