La Lettre du 04 octobre 2020
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Bonjour à chacune et chacun,
 
La plupart des indicateurs montrent une progression de la pandémie COVID19 dans plusieurs endroits du monde et aussi dans notre pays. Nous ne pouvons que conseiller la prudence et les précautions sanitaires pour se protéger et protéger les autres. On peut comprendre que la gestion et l’éradication d’une telle pandémie soit difficile. Mais les injonctions contradictoires, les décisions contestées sont le fruit d’années d’austérité qui ont affaibli notre système de santé et de protection sociale et aussi d’une pratique politique basée sur « la communication » et non la concertation, le dialogue l’élaboration commune. Ces traits sautent à la figure depuis des mois.
 
D’autre part, la thèse économicistes-capitalistes sur « l’économie de l’offre » fait la preuve de son inefficacité au moment où l’économie, l’activité devraient être tournées vers la satisfaction des besoins humains et ceux de la préservation de la nature et du climat ; ce que certains appellent à juste titre « l’économie des besoins ». Je consacre une partie de mon éditorial de la semaine dans L’Humanité Dimanche à ces enjeux.
 
Toujours un train de retard...
 
Le désarmement du système de santé depuis plusieurs décennies a affaibli les défenses immunitaires du pays...
L’éditorial de L’Humanité Dimanche du 1er octobre.
 
Lire ici
 
Mais j’aurai l’occasion d’y revenir tant je pense que l’essentiel des réflexions doivent aujourd’hui partir de la situation crée par la pandémie et les remises en cause du capitalisme qu’elle appelle.
 
Je veux m’arrêter particulièrement dans cette Lettre sur deux questions d’actualité importante : le discours de M. Macron sur « les séparatismes » et le débat agité dans plusieurs journaux cette semaine en vue de l’élection présidentielle.
 
« Séparatisme » : une entorse inquiétante à la loi de 1905
 
Plusieurs mois après avoir fait chauffer la marmite de la polémique, le président de la République a enfin prononcé son discours sur le fameux « séparatisme ».
 
M. Macron a eu beau tenter de circonscrire son propos en précisant que son discours ne concernait que l’islamisme politique, le mal est fait. La vaine polémique qui a enflé durant tout l’été, alimentée par le ministre de l’Intérieur et son concept « d’ensauvagement, » relayée par des médias complices, a fini par pointer un doigt accusateur sur l’ensemble de la population musulmane de France. Comment ne pas y voir la stratégie éprouvée des clins d’yeux répétés à l’électorat de droite, celui que le président cajole dans la perspective de la prochaine élection présidentielle ?

Et l’on se demande comment un texte de loi sur le séparatisme pourrait passer la censure du Conseil constitutionnel s’il ne vise qu’une religion, quand bien même s’agit-il d’une religion particulièrement exposée au travestissement fanatique.

Le propos du président est inquiétant à plus d’un titre. Mesure-t-on la gravité des propos et des projets ? Il a concédé avoir hésité à instaurer pour l’Islam un régime concordataire, c’est à dire à une mise sous tutelle étatique d’un culte. Autrement dit le président a longuement hésité à pulvériser la loi de 1905 instituant la séparation des Eglises et de l’Etat, votée un 9 décembre, date opportunément choisie pour faire passer le futur projet de loi en Conseil des ministres… Quel aveu ! Mais le dire de la part de celui qui doit être garant de nos lois fondamentales – et celle sur la laïcité en est une – revient à donner le feu vert à l’ouverture d’un tel débat dont on ne sait pas où il se terminerait. D’ailleurs son propos transpire de cette réflexion.

En effet, cette volonté concordataire s’est ensuite manifestée dans la volonté de créer un « Islam des Lumières », expression baroque qui voudrait faire dire aux cultes des choses qu’ils ne disent pas. Bien au contraire ; Il y a bien une antinomie entre les philosophies des lumières et les cultes. Souhaiterait-on un catholicisme des Lumières, un judaïsme des Lumières, un bouddhisme des Lumières ? Voilà qui cache mal la volonté de caporaliser toute une religion en usurpant l’héritage de la pensée critique, pour le coup rabaissée au qualificatif d’un culte. L’islam deviendrait dès lors « partenaire de la République », via ses institutions représentatives. Si la promesse a finalement été faite que la loi de 1905 resterait heureusement intacte, nous y voyons un accroc important dont il faudra mesurer les conséquences.

Si le diagnostic sur l’Etat de la société, le fameux terreau sur lequel prospère la gangrène fanatique est assez juste, on ne peut que rire des solutions préconisées. Dans son dernier développement, le Président en appelle à « faire aimer la République » en précisant qu’aucun décret ni aucune loi n’y parviendra. Comme cela est facile... Il y aurait donc des lois pour défaire les libertés, mettre en concurrence les territoires et les travailleurs, mais aucune pour élever la République et la contraindre à respecter ses promesses de liberté et d’égalité dans les entreprises et les quartiers? Des lois pour battre en brèche l’unité territoriale et l’universalité de la loi, et aucune pour mailler les territoires de services publics performants et divers ?

L’ode à l’école publique prête tout autant à sourire quand on sait dans quelles conditions les enseignants sont appelés à exercer leur métier, le manque de moyen criant dont ils disposent, et l’affaiblissement de leurs missions. Toute cette rhétorique emphatique ne sert qu’à masquer une impuissance calculée et à laisser filer la situation car elle arrange bien les puissances d’argent qui n’ont que faire des quartiers populaires, de leurs logements délabrés, du chômage et de la grande pauvreté. On déplace le débat sur le séparatisme pour ne pas aborder ces sujets fondamentaux même si je suis de ceux qui considèrent que des minorités empoisonne la vie des travailleurs des quartiers et que des forces obscurantistes doivent être combattues. Mais ce sont bien les pouvoirs successifs qui ont produit cette situation qui perdure quand on continue de chasser les travailleurs et leurs enfants des centres ville pour les entasser dans les périphéries qu’on appelle « les banlieues » ; des lieux où on met « au ban » les plus démunis. S’il importe tant au pouvoir que les salariés effectuant des missions dites de services public déléguées à des entreprises privées soient contraints à respecter l’obligation de neutralité, on se demande pourquoi refuser de les incorporer au sein de la fonction publique. Voilà qui serait bien plus clair, simple et efficace que cet empiétement sur la sphère publique qui laisse présager de futures dérives.

Enfin, si ce texte de loi ne vise, sous le vocable démagogique de « séparatisme » qu’à prévenir les actes terroristes, on s’étonnera qu’aucun bilan n’ait été tiré des 28 lois adoptées depuis 30 ans censées y concourir.

Nous devons initier un débat populaire autour de ces projets en lien avec les populations en faisans œuvre de pédagogie et d’écoute pour bâtir ensemble des actions communes.
 
Les rodéos médiatiques pour la présidentielle
 
L’actualité déborde de sujets majeurs qui interrogent les évolutions et fondations du monde moderne. La pandémie de Covid-19, expérience inédite de l’histoire moderne, rebat les cartes de la mondialisation, met à nu les mécanismes sordides et inégalitaires du mode développement capitaliste, et bloque l’horizon d’une génération entière. Le réchauffement climatique s’accompagne d’une chute vertigineuse de la biodiversité sans qu’un lien direct qui unit les deux phénomènes ne soit souligné, ajoutant à l’ampleur du défi écologique. Le développement numérique est l’occasion d’une concentration extraordinaire du capital et d’une main mise nord-américaine sur des pans entiers des secteurs culturels et médiatiques, sur nos imaginaires. L’humanité fait face à la diversité agissante de ses membres, dont l’essentiel était autrefois cantonné à l’asservissement. Mais le repli nationaliste, identitaire et obscurantiste progresse en miroir.

Le système capitaliste est entré depuis des décennies dans une crise systémique qui pousse le capital à exiger partout une exploitation accrue du travail et de la nature, faisant désormais reposer son emprise sur un système financier vorace qui méprise les besoins humains et balaye l’exigence démocratique. Le chômage, la désindustrialisation, la pauvreté gagnent du terrain à mesure que les cotations boursières repartent à la hausse. Les peuples sont sacrifiés à l’autel du « dieu argent » à échéances de plus en plus rapprochées. Ce sont ces « crises » que l’on fait passer pour la foudre des dieux antiques. Et nos augures modernes exigent des peuples des sacrifices pour expier leurs fautes. Ils ont pour noms, salaires, santé, services publics, démocratie, retraites…

Livrées à elles-mêmes et sans représentation forte, les classes populaires boudent chaque fois un peu plus les urnes dans les pays dits démocratiques, ne voyant qu’un intérêt relatif à élire des représentants qu’ils jugent de plus en plus, soit corrompus, soit impuissants, soit peu différents les uns des autres.

C’est dans ce contexte inédit et déliquescent que la semaine dernière la plupart des journaux bien informés par les services de communication voir par les aspirants –président préparent les opinions en hypothèses qui toutes visent à empêcher la possibilités même d’une alternative politique. On a même dans les médias poussé le bouchon jusqu'à effacer le Parti communiste des radars à l’occasion des élections sénatoriales alors qu’il vient de faire réélire ses sénateurs sortants et d’en élire deux supplémentaire. Ce n’est pas un manque de rigueur journalistique. C’est de la politique. Il faut d’évidence reconnaitre l’importance du scrutin présidentiel, pensé dès sa conception comme clef de voute institutionnelle permettant la concentration des pouvoirs en un homme seul, régnant au-dessus des partis, c’est à dire au-dessus de la vie démocratique, et cherchant à nouer avec le peuple un lien mystique et charnel.

L’inversion du calendrier électoral, la caporalisation de la représentation nationale et la réduction du mandat présidentielle à cinq ans ont profondément aggravé ces caractéristiques anti-démocratiques, jusqu’à entrainer la déconsidération des élections que chacun appelle désormais benoitement « intermédiaires » (c’est-à-dire subsidiaires), et qui, du fait de la concentration des pouvoirs au sommet, ont, il est vrai, de moins en moins d’importance. Cette concentration fait de la France un des pays au monde dans lequel le Président dispose de plus de pouvoirs.

Mais un paradoxe surgit aussitôt. Celui-ci tient au fait que cette concentration accrue des pouvoirs dans les mains de l’exécutif s’accompagne d’une dépossession de la souveraineté nationale et populaire. Ce phénomène a été pensé par ceux-là même qui s’arrogent des pouvoirs de plus en plus grands. Le poids de la Commission européenne comme le pouvoir exorbitants de multinationales à actionnariat mondialisé, chacune ayant un rôle propre, rend illusoire le retour d’un capitalisme national et d’un compromis social tel que nous l’avons connu. Et depuis l’instauration du quinquennat en l’an 2000, bien malin qui trouverait des différences fondamentales aux pouvoirs successifs qui ont tous, peu ou prou, épousé la financiarisation de l’économie, défendu la libre circulation des capitaux, l’Europe de Maastricht, perpétué l’hémorragie industrielle, encouragé toutes les politiques libérales. Le président de la République est contraint à une grandiloquence qui confine parfois au ridicule, tentant de singer le père de ces institutions césaristes, mais sans avoir ne serait-ce que la moitié des pouvoirs réels que celui-ci avait alors entre les mains, sans parler de l’épaisseur historique. Contraint aussi, comme le faisait déjà Louis XIV, à donner des leçons au monde entier pour tenter de compenser la montée du mécontentement qu’il provoque dans son pays.

Loin d’être anodines, les différences se situent hors du champ économique et social et sont souvent surjouées. A notre grand malheur puisque les thématiques identitaires, par exemple, saturent désormais le débat public. La poussée trois fois décennale de l’extrême droite a fini de pervertir le système puisque, désormais, l’essentiel des commentateurs politiques, encouragés par le pouvoir, jugent le premier tour anecdotique. Le verrou est cadenassé au nom du moindre mal chaque fois un peu pire, tandis que le poison nationaliste infuse… La cinquième République, pensée pour éviter la victoire du parti communiste, est l’écrin idéal des puissances d’argent, qui reçoivent la garantie que tout changera pour que rien ne change.

Affronter cette échéance est pourtant essentiel. Mais une perspective de transformation sociale, une visée communiste, ne saurait se satisfaire des règles du jeu telles qu’elles sont édictées. Une analyse poussée du moment que nous vivons est nécessaire pour que les citoyens eux-mêmes puissent subvertir ce scrutin.

De fait, la politique de l’exécutif a fait basculer vers la droite le socle électoral de la majorité présidentielle. Le président prend un soin tout particulier à affermir ce périmètre acquis lors de son élection et renouvelé lors des élections européennes, en saupoudrant le débat public de polémiques chères à la frange réactionnaire de l’opinion. En conséquence, un espace pourrait se libérer pour une gauche aujourd’hui profondément divisée. Une candidature susceptible de rassembler cet espace politique fait craindre à la droite que son électorat traditionnel ne soit tenté par un vote utile pour le président sortant, qui ne cesse de lui donner des gages. Seule l’extrême droite est aujourd’hui garantie d’un haut score. L’incertitude devient la règle des grands scrutins nationaux qui réservent dans les pays capitalistes avancés, bien de (mauvaises) surprises.

C’est à cet aune qu’il faut comprendre l’agitation de M. Macron sur lascène internationale, profitant d’une prérogative présidentielle pour éloigner du regard les réalités d’une politique nationale qui vise à intégrer totalement la France, contre l’avis majoritaire des citoyens, à la dynamique du capital financier et mondialisé. La présidence tournante de l’Union européenne reviendra à la France quelques mois seulement avant le scrutin. Elle offre une opportunité au candidat président qui tentera sûrement de s’octroyer les mérites du plan de relance européen, tout en en cachant les vrais enjeux. Car celui-ci est fondamentalement une montagne de dettes contractées contre la mise à disposition du marché capitaliste des prérogatives de l’état social, et qu’il faudra rembourser. L’extrême droite rêve d’une opposition sur le sujet européen qu’elle noiera, en idiot utile et dangereux du capital, de sa propagande nationaliste quand le sujet sera celui de l’utilisation de l’argent, des solidarités à construire sur le continent, et des luttes pour préserver les institutions sociales, retraites, sécurité sociale et fonction publique. Voilà le scénario fomenté pour bloquer tout débat et toute alternative.

A cette heure l’espace à gauche est miné par un préoccupant effondrement et à une social-démocratie qui a laissé place à un libéralisme parfois vindicatif, parfois écologique, souvent porté sur les questions dites « sociétales ». Certes, le tambour médiatique voudrait faire croire à un renouveau socialiste et à une éclaircie écologiste, fondés sur les résultats électoraux de municipales sans électeurs alors qu’il s’agit de travailler à l’unité populaire, celle des travailleurs, des créateurs et de la jeunesse qui souffre. C’est une étape absolument nécessaire pour faire entrer une dissonance féconde dans le concert d’hypocrisie électoraliste qui s’est mis en branle. Et au-delà, il convient ne pas river ses yeux sur la seule élection mais de proposer une trajectoire politique qui passera par elle mais ne s’y résume pas. En vérité il faudrait rechercher avec les travailleurs et toutes celles et ceux qui ont le plus intérêt à une transformation post-capitaliste les chemins pour subvertir cette échéance afin de revaloriser le rôle du Parlement. Car si l'inversion du calendrier a consacré la dévalorisation du Parlement, aucune riposte ne fera l’impasse sur la nécessité de penser des espaces nouveaux de délibération et de représentation démocratique.
 
La Turquie présente sur 6 théatres d'opération 
 
Je rappelai dans ma Lettre du 21 septembre dernier (à retrouver ici) le jeu dangereux auquel se livrait Recep Tayyip Erdogan alors que celui-ci n’hésitait plus à agiter le spectre de la guerre avec la Grèce dans le cadre d’un politique étrangère extrêmement agressive.

Alors que je pointais du doigt les manœuvres téméraires d’un président Turc n’hésitant plus à menacer ses propres alliés de l’Otan et à s’engager sur des terrains explosifs tels que la Syrie, la Libye ou l’Irak, c’est maintenant dans la région du Caucase, au Haut-Karabakh que la Turquie déploie ses appétits. Avec les conflits territoriaux aux large de la Grèce et de Chypre, cela fait maintenant 6 théâtres d’opérations sur lesquels Erdogan est présent, renforçant son ambition de devenir une puissance incontournable en Méditerranée, au Proche et au Moyen-Orient.

Les journalistes du bureau Monde de l’Humanité suivent l’évolution de ce conflit toujours en cours qui oppose l’Azerbaïdjan et l’Arménie :
 
 
 
Les raisons de cet embrasement du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie
 
Lire ici
 
Caucase. Guerre des mots sur le Haut-Karabakh entre Paris et Ankara
 
Lire ici
 
Haut-Karabakh. La Turquie envoie des supplétifs syriens
 
Lire ici
 
Engagement tenu : 1er versement de 50 000 € au Secours populaire français
 
J’ai remis cette semaine les 50 000 premiers euros à une délégation du Secours populaire français conduite par Henriette Steinberg à l’occasion de leur visite au siège de L’Humanité. Ceci correspond aux 5 € des 10 000 premiers bons de soutien à l’Humanité vendus dans le cadre de la Fête de l’Humanité.
 
Merci encore à celles et ceux qui participent à cet élan de solidarité pour les enfants des familles démunies et pour l’Humanité. Nous souhaitons d’ici quelques jours remettre un nouveau chèque de 50 000 € dès lors que nous aurons atteint les 20 000 bons de soutien payés. Nous poursuivons donc la campagne de placement des bons de soutien a l’Humanité et aux enfants soutenus par le Secours populaire.
 
L’achat du bon donne droit à une défiscalisation ou à un crédit d’impôt. Chaque acheteur reçoit une très belle revue qui retrace les 90 ans de la Fête de L’Humanité. 
 
Le hors-série sur les 90 ans de la Fête de l'Humanité
 
...  à recevoir avec votre bon de soutien à l’Humanité.
144 pages de photos et de texte ! Il n'en fallait pas moins pour rendre compte de 90 ans de Fêtes de l'Humanité, de rencontres, de luttes, d'engagements, de rassemblements, d'échanges, de débats. 90 ans de fraternité et de solidarité ! Jours de Fêtes est avant tout un catalogue de souvenirs. Il recueille la mémoire de la Fête.
 
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La délégation est venue présenter à notre rédaction les résultats de la nouvelle édition du baromètre Secours populaire/IPSOS  de la pauvreté.
 
Entre perceptions et réalités, cette étude fait office de radioscopie inédite de la société française et dresse un constat alarmant sur la recrudescence de la pauvreté dans notre pays… mais aussi un fort réveil des solidarités et un engagement plus fort des nouvelles générations dans le combat contre le creusement des inégalités.
 
 
 
Le constat alarmant du Secours populaire : 1 Français sur 3 a subi une perte de revenus à cause du Covid
 
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Henriette Steinberg : « On rencontre des gens qui n’ont pas mangé depuis 3 jours »  
 
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« L’Humanité et le SPF ont toujours porté des combats communs »
 
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Pour relire et partager les débats de la Fête parus cette semaine dans l’Humanité...
Toutes les vidéos de la Fête 2020
 
Débats, entretiens, concerts, rencontres... Consultez toutes les vidéos mises en ligne sur la chaîne Youtube de l'Humanité
 
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Nouvel opus de "Au pied de la lettre", la nouvelle émission littéraire de l'Humanité
 
Pour ce deuxième rendez-vous de l'émission des livres de l'Humanité, Vincent Roy reçoit Cécile Guilbert, essayiste, romancière, journaliste et critique littéraire, auteure de "Roue libre" chez Flammarion.
 
 

Des publications des éditions de l’Humanité :
 
 
« Après la crise sanitaire ?
L'après capitalisme »
 
Le philosophe Bernard Vasseur s´interroge sur ce qu’a révélé la crise sanitaire et les aspirations qui y sont nées. Il y voit grandir l´exigence d´un monde « d´après le capitalisme » que Marx appelait le communisme.
 
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Manifeste pour une conception communiste de l'économie solidaire
 
Cet ouvrage est une aide pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de dépassement du capitalisme et construire un monde qui n’a encore jamais existé. Avec ce Manifeste, les auteurs cherchent à montrer que l’on peut en trouver les prémisses dans l’Économie Sociale et Solidaire. Des prémisses à développer, faire fructifier, et améliorer, mais dont il faut avant tout prendre conscience. Ce manifeste s’adresse donc à toutes celles et ceux qui cherchent à construire un monde postcapitaliste...
 
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Je vous souhaite la meilleure semaine possible tout en prenant bien soin de vous et de vos proches.
 
Amicalement.
 
Patrick Le Hyaric
 
 
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