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 La Lettre du 21 juin 2020
 
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Bonjour à chacune et chacun,

Les informations présentées par le gouvernement sur la santé comme sur la situation économique restent floues et contradictoires. La campagne du second tour des élections municipales est effacée ou présentée comme une simple affaire de carambouille politique. Un jour, le pouvoir annonce un déconfinement en toute sécurité, un autre on découvre près de 80 nouveaux « clusters ». Toujours très active en Asie et en Amérique, l’épidémie reprendrait à Berlin, Pékin ou encore en Inde. A ce jour, il reste difficile de se faire une idée précise de la situation sur le continent africain.

La catastrophe économique pointe à l’horizon alors que les plans de suppressions d’emploi s’accumulent. Et puis il y a cet incroyable chiffre balancé par M. Macron, lors de son allocution télévisée de dimanche dernier, selon lequel il avait fait décaisser 500 milliards d’euros. Soyons clairs : tout ceci ne sert qu’à préparer les citoyens à un violent plan d’austérité et de chômage.

Revenons sur ces fameux 500 milliards. D’abord comment peut il d’un côté annoncé un décaissement si important tout en disant que le déficit augmenterait de 222 milliards ? En vérité, il mélange les choux, les carottes et le foin, et en le faisant exprès !

327 milliards représentent non pas des dépenses mais de possibles garanties publiques sur des prêts de trésorerie décaissable par des banques, auxquelles il faut ajouter 8 milliards d’assurances-crédit, et 5 milliards de crédits-export. A ce jour il n’a été accordé qu’une centaine de milliards de crédit de trésorerie et des spécialistes indiquent que les 150 milliards d’euros ne seront pas dépassés. On est bien loin des 500 milliards. Aujourd’hui les dépenses concernent :
 
  • 31 milliards de chômage partiel dont seul deux tiers sont à la charge directe de l’Etat, le reste est payé par l’Unedic, le fond de solidarité des TPE.
 
  • 8 milliards concernent des dépenses de santé exceptionnelles et 900 millions d’aide aux plus précaires.
 
A cet ensemble il faudra ajouter 20 milliards d’euros visant le renforcement des participations financières de l’Etat dans des entreprises en difficulté et 1 milliard de prêt du Fonds de développement économique et social (FDES) ainsi que 56 milliards de reports de cotisations sociales et d’impôt. Ces sommes sont amenées à revenir dans les caisses de l’Etat. Le projet de loi de finances rectificative table sur 136 milliards d’euros au total. Mais le président de la République veut apeurer et faire pression sur les consciences pour obtenir le « travailler davantage » qu’il a introduit dans cette même allocution. Voilà pourquoi les officines et la presse gouvernementale sont revenues ces derniers jours sur la « nécessité » d’en finir avec la semaine de 35 heures de travail et le retour de la contre-réforme retraites. On évoque même la suppression de congés payés ! Bref plusieurs ballons d’essai sont testés pour un renforcement de l’exploitation du travail tout en s’appuyant sur l’armée de réserve des privés d’emploi.

D’autant plus que celle-ci verra ses rangs grossir puisque toutes les analyses anticipent une très forte hausse du chômage dans les mois à venir (250 000 emplois seraient menacés).

C’est une nouvelle phase qui est donc en train de se mettre en place. On voit qu’à peine décrété, le déconfinement prend à juste titre les allures d‘une fronde sociale et politique d’ampleur. Les mouvements contre les discriminations, le racisme, et les violences policières rencontrent les luttes pour la justice et la dignité. La bourgeoisie et le capital ont peur de la levée de ce puissant vent de révolte qui souffle. La réaction oppose à la colère sociale et politique des contre-feux relayés par des sphères médiatiques qu’il est utile d’analyser pour mesurer la force de leur mépris. Ces derniers jours, nous avons pu assister à d’hallucinantes émissions dans lesquelles il n’y avait presque plus de contradicteurs pour défendre les enseignants ou condamner les violences policières.

Une infirmière qui aura passé trois mois confinée dans son hôpital pour soigner les patients atteints du Covid, sacrifiant ses jours et ses nuits pour pallier à l’incompétence des pouvoirs publics et ayant elle-même contracté la maladie, a pu être gravement molestée par les forces d’un ordre décidément injuste, et trainée dans la boue par ces mêmes médias qui l’accusaient d’avoir osé se dresser face à ceux qui envoyaient sur elle et ses collègues des gaz lacrymogènes.

C’est à ce moment-là qu’un Manuel Valls décide de sortir du bois en donnant une interview au magazine de droite extrême Valeurs Actuelles. Il y expose une théorie selon laquelle la « lutte des races aurait remplacé la luttes des classes ». Quel service rendu aux détenteurs de capitaux qui souhaitent qu’il rejoigne le gouvernement ! Il sait de quoi il parle puisqu’il s’est lui-même acharné à mener une lutte pour le compte du capital et à souffler sur les braises identitaires. Pendant ce temps, la cheffe de l’extrême droite parade. Le jour même de sa nouvelle condamnation pour détournement de fonds publics, elle supplante le ministre de l’intérieur, se délectant des violences à Dijon, avant d’opérer, à l’occasion du 18 juin, un hold-up sur la mémoire du général De Gaulle. Et les caméras installées à Dijon et l’île de Sein étaient étrangement absentes du tribunal qui la condamne.

Dans ce cadre général et sur fond de crise économique aggravée, Emmanuel Macron met déjà toutes ses forces dans la bataille présidentielle. Il s’allie aux partis de la droite aux municipales. Il enfile les habits du « parti de l’ordre » en laissant se perpétuer les violences policières. Il se fait le gardien d’une mémoire républicaine hémiplégique. Il aurait, il y a quelques semaines, envisagé le coup suprême : démissionner parce que disait-il « il n’y a personne en face » pour convoquer des présidentielles en vue donc de continuer d’occuper son fauteuil plus longtemps. Puis, il change de tactique en tentant de modifier à sa guise le calendrier électoral. Organiser la présidentielle avant les régionales lui éviterait une sanction moyennant un accord avec des fractions de la droite de telle sorte que cette dernière conserve la présidence des régions. Ceci est en ligne avec la stratégie municipale du parti macroniste. Dans le même mouvement il va retenter de revenir sur la réforme constitutionnelle et de l’Etat. Tout ceci doit être fermement combattu. Mais il cherche d’autres hypothèses : par exemple l’organisation d’un référendum ou on ne pourrait répondre que « oui » à des enjeux écologiques.

En arrière-fond, c’est un carnage social qui se prépare. Des secteurs industriels clefs empochent les deniers publics tout en annonçant des plans de réduction d’emplois. Le tissu des petites entreprises est délaissé. La jeunesse s’apprête à payer un lourd tribut à la crise qui vient et va faire les frais d’un chômage en expansion, prélude à un nouveau remodelage social.

On ne peut, dans un contexte si dangereux, laisser enserrer le peuple dans un mortifère débat « droite contre droite » sous l’œil goguenard des puissances de l’argent. Tout ceci est camouflé par une illusoire « grandeur nationale » pour accentuer encore l’exploitation dans le cadre d’une nouvelle guerre économique. Les forces progressistes, dans leur diversité, doivent se parler, co-élaborer des propositions neuves adaptées à la nouvelle donne économique, sociale, politique, culturelle. C’est un nouveau chemin qu’il conviendrait d’ouvrir avec les forces sociales et populaires : celui portant pour chacune et chacun le projet d’une sécurité de vie émancipatrice, d’un nouvel universalisme, au cœur d’une nature vivante et préservée. Un tel projet placerait en son cœur – en les liant – les grands enjeux de qualité alimentaire, de sécurité sanitaire, d’éducation et de culture, de métamorphoses de nos capacités industrielles et de service. Ils incluraient un projet européen de développement numérique servant les enjeux en matière d’éducation, d’information, de culture, de transports (ou plutôt de mobilités) ainsi qu’un importante métamorphose environnementale dans la conception des villes, des logements, des mobilités, etc. Tout ceci nécessiterait une nouvelle façon de produire et de consommer, respectueuse à la fois des êtres humains et de leur environnement. Toute personne devrait pouvoir devenir – sur son lieu de travail comme dans la cité – coauteur, coacteur, codécideur en permanence. Bref c’est une toute autre direction que doit gagner un nouveau rapport de force contre l’air nauséabond qui monte.
 
Les élections municipales se rapprochent. Les citoyens y auront l’occasion de faire entendre dans les urnes leurs demandes de changement vers le progressisme avec les listes où se trouvent les communistes et en reconduisant leurs municipalités d’union animée par des maires communistes. C’est le sens de mon éditorial de la semaine dans L’Humanité-Dimanche « des débouchés pour la révolte ». 
 
 
J’avais salué ici la semaine dernière la belle victoire que constituait le vote (en Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale) de la proposition de loi d’André Chassaigne pour améliorer les retraites agricoles. Cette semaine c’est l’unanimité de cette même Assemblée qui l’a votée en séance plénière moyennant un mauvais amendement de report de sa mise en œuvre en janvier 2022 au lieu du 1 janvier 2021 comme le demandait le député communiste. Mais c’est néanmoins un important pas qui vient d’être fait. L’animation du débat populaire, notamment dans le secteur des agriculteurs, pour améliorer encore ce qui a été écorné au Sénat et en seconde lecture est indispensable pour gagner tout à fait. 
 
 
Je suis revenu cette semaine dans l’Humanité sur une partie des enjeux posés par la crise de la presse et la nécessité d’un plan de sauvegarde et de développements de la presse écrite d’information générale et politique. J’y ai développé quelques propositions. Surtout nous mettons à disposition une pétition pour que les abonnés des journaux et toutes celles et ceux qui veulent accéder à une presse vivante puissent bénéficier d’un crédit d’impôt dès lors qu’ils s’abonnent a un journal d’information générale et politique. C’est une demande que je défends chaque année notamment à l’occasion du dîner des professionnels de la presse à l’occasion de la Fête de l’Humanité. Des initiatives peuvent être prises autour et avec cette pétition pour obtenir dès ce début du mois de juillet cette défiscalisation des abonnements. Des sociétés de lectrices et lecteurs, des associations d’amis de l’Humanité s’emparent déjà de cette pétition pour la faire signer massivement dans le but d’obtenir satisfaction. Evidemment les autres propositions que j’expose dans ce texte ont toutes leur importance et elle reste sujet d’actions. Mais obtenir cette défiscalisation maintenant, c’est une aide à l’abonné, une aide à l’accès à une information diversifiée.
 
 
 
Pourquoi l’ampleur des difficultés de la presse est à ce point sous-estimée, voire niée ? Durant les trois mois qui viennent de s’écouler, journalistes comme ouvriers d’imprimeries, transporteurs comme marchands de journaux ont tenu bon, livrant chaque jour une information diversifiée aux lectrices et lecteurs sur la crise sanitaire, ses effets, les moyens de la conjurer et ce qu’elle dit de nos sociétés. C’est cette presse qui a permis bien souvent de prendre du recul, d’alimenter des réflexions nouvelles, et d’inciter à repenser nos manières de vivre, de produire, de consommer, de faire société ensemble.
(…)
Au lieu de se pencher sur la gravité de la situation pour le pluralisme, la démocratie, la culture et le lien social que permet la presse écrite, des spécialistes en libéralisme économique conseillant le pouvoir commencent à avancer des solutions nuisibles qui visent avant tout à satisfaire les groupes industriels et financiers propriétaires de journaux, en rien soucieux d’une information écrite de qualité et encore moins de l’exercice de la citoyenneté. (…)
Un autre chemin devrait être étudié dans le cadre d’Assises nationales pour le pluralisme de la presse dont le ministère de la Culture et de la Communication devrait prendre l’initiative. (…) Je me permets d’insister sur plusieurs nécessités qu’il conviendrait de mettre en œuvre:
 
  • Bâtir un système solide et pérenne de distribution associant la Poste, Géodis, la Caisse des Dépôt et Orange pour inventer un kiosque numérique pour la presse.
  • Restituer au développement de la presse les crédits du fond stratégique de la presse aujourd’hui utilisés pour soutenir Presstalis.
  • Accélérer l’application de la directive européenne et la loi nationale sur les droits voisins faisant payer par les géants du numérique les articles et œuvres qu’ils pillent.
  • Appliquer à la presse d’information générale et politique une TVA nulle comme cela se fait déjà au Royaume Uni.
  • Augmenter l’aide publique aux quotidiens d’information générale et politique à faibles ressources publicitaires.
  • Relancer un projet commun Etat-Régions-Editeurs pour installer des bouquets de presse dans chaque lycée de France.
  • Une aide aux abonnés devrait être mise en place dès le mois de septembre permettant à tout citoyen souscrivant un abonnement aux quotidiens d’information générale et politique, de bénéficier d’une réduction d’impôt ou d’un crédit d’impôt. Cette mesure faciliterait l’accès de multiples familles à la lecture régulière de journaux.
 
Lire le texte complet
 
Pétition pour de meilleures conditions d’accès à l’abonnement aux journaux
 
 
PÉTITION

A M. le Ministre de la Culture et de la Communication
et à M. le Ministre de l’Action et des Comptes publics :

Je soussigné (e) : ………………………………………………………..

Demeurant à (ville et département) : ………………………….
…………………………………………………………….......……

Vous demande de créer les conditions d’un meilleur accès à l’abonnement
aux journaux en décidant d’une réduction d’impôt ou d’un crédit d’impôt
pour toute personne souscrivant un abonnement aux journaux d’information
générale et politique.

Signature : ..……………………………………………………………

A renvoyer :
Par courrier postal à :
L’Humanité – bureau du directeur
5 rue Pleyel Saint-Denis - 93000
 
Par courriel à :
petition.abonnement.journaux@humanite.fr
 
 
Pétition
 
 
A vos questions sur la tenue ou non de la Fête de l’Humanité nous ne sommes pas encore en mesure de répondre à cette heure. Cette décision ne nous appartient pas car il faut obtenir l’autorisation d’organiser de tels évènements. A cette heure aucune décision, ni des autorités sanitaires, ni de l’autorité gouvernementale, n’est prise pour les événements du mois de septembre. Nous travaillons en lien avec elles pour tenter de trouver une solution praticable. Il n’y a contrairement à ce que je l’entends dire parfois aucune volonté d’empêcher la tenue de la Fête. Au contraire, les autorités publiques cherchent à faciliter le travail d’organisation. Mais si les conditions sanitaires se dégradaient encore dans les semaines à venir, nous prendrions nous-mêmes beaucoup de risques. Pour la santé des participants comme pour l’économie du groupe l’Humanité dont il faut rappeler qu’il se trouve en plan de « redressement - continuation » sous le contrôle d’un tribunal de commerce. Nous travaillons donc sur plusieurs hypothèses et modèles de Fête adaptés à la situation, comprenant à chaque fois un protocole sanitaire. Mais il convient de mesurer qu’au-delà d’une certaine limite dans ces protocoles il n’y aurait plus d’esprit de fête ; par exemple si l’obligation d’une personne pour 4 m² était maintenue, on ne pourrait tenir ni concerts ni même des débats alors que la norme est en général de 3 personnes par mètre carré. Se posent aussi des questions pour les populations des villes environnantes de la Fête. Nous continuons de travailler ces hypothèses avant de prendre une décision d’ici le début du mois de juillet, mais il s’agit d’une décision difficile, pleine de risques.
 
« Le Feu d’Elsa » une belle et exceptionnelle édition spéciale de l’Humanité
 
ELSA TRIOLET, 1896-1970 - A la découverte d’une célèbre inconnue
 
L’un des plus grands poètes du XXe siècle l’a aimée, Louis Aragon. Elle fut renvoyée au rang de muse, cantonnée à ce rôle, effacée derrière la figure écrasante de son époux. Mais qui se cachait derrière Les yeux d’Elsa ? Qui fut l’écrivaine Elsa Triolet, auteure d’une œuvre littéraire considérable, née en Russie, qui publia vingt-sept livres et devint la première femme à obtenir le prix Goncourt, en 1944 ? Qui fut la Résistante, qui fut cette grande intellectuelle de l’après-guerre, son prénom devenant un mythe ?

Cinquante ans après sa mort, survenue le 16 juin 1970, l’Humanité a décidé de rendre hommage à cette femme exceptionnelle, complexe, amoureuse et inquiète, porteuse des promesses et des beautés de l’aube.

Ce hors-série, intitulé « Le Feu d’Elsa » et réalisé en partenariat avec le Maison Elsa Triolet-Aragon, vise deux objectifs : sortir Elsa Triolet du purgatoire au fond duquel elle est restée assignée ; et aider redécouvrir ce talent littéraire hors normes, injustement tombé dans l’oubli.
 
 
 
 Lectures
 
Je vous conseille de lire deux petits livres très intéressants parus aux éditions de L’Humanité. Ecrits par deux philosophes communistes de grande qualité, Jean Paul Jouary et Bernard Vasseur, tous deux tirent à partir d’angles différents des enseignements de la période qui vient de s’écouler tout en traçant des perspectives pour l’avenir. Deux livres utiles donc à la fois pour se cultiver et pour se donner des atouts supplémentaires dans le combat pour un autre monde.
 
« De l’effet papillon à l’effet pangolin.
Petit essai philosophique sur le coronavirus »
Pendant la pandémie du coronavirus les soignants soignent, les gendarmes gendarment, les transporteurs transportent, les étudiants étudient, les enseignants télé-enseignent, les médias médiatisent. Les gouvernants, plus que jamais, s’arrogent le droit de diriger. Quant aux philosophes, ils philosophent. Ces quelques réflexions ont été rédigées en mars 2020, en plein confinement, avec le secours de Platon, Aristote, Pascal, Rousseau, Kant, Sartre et quelques autres. Et si cette pandémie ramenait à la surface des problèmes essentiels de nos sociétés et de chacun de nous ?
 
Jean-Paul Jouary est agrégé et docteur en philosophie, et enseigne à Paris et Abidjan. Il a publié une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels, en 2019, La parole du mille-pattes. Difficile démocratie (éditions Belles Lettres) et Manuel de philosophie populaire. Sous les idées, la vie.
 
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« Après la crise sanitaire ?
L'après capitalisme »
Après la violence de ce que nous avons dû endurer, qui nous frappe encore et le monde entier avec nous, il ne faut pas « la jouer petit bras ». Laissons l’eau tiède à qui s’en satisfait ! Et disons plutôt : aux grands maux les grands remèdes ! Car la question n’est pas celle du « jour d’après », mais celle du « système d’après », celle de « l’après-capitalisme », celle de ce que Marx appelait pour sa part « le communisme », mais un « communisme » pensé à neuf, qui n’a rien à voir avec ce que l’histoire a catalogué sous ce terme. Mais ne nous bloquons pas sur le mot, explorons plutôt ensemble son contenu possible. Ma conviction est que « le monde à l’envers du confinement le soir chez soi » a ouvert les yeux, musclé les ré­flexions, libéré les prises de conscience et délié les imaginaires, et que le monde dit à l’endroit – celui de nos habitudes et de la vie dite « normale » – en a pris un sacré coup. 
 
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Patrick Le Hyaric
 
 
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