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 La Lettre du 01 juin 2020
 
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Bonjour à chacune et chacun,

Cette fin de semaine semblait marquer une sorte de libération conditionnelle pour de nombreuses familles qui ne pouvaient pas sortir jusque-là. « Conditionnelle » car de multiples restrictions existent encore, étant donné que de nombreuses activités sociales, sportives, culturelles, touristique sont réduites ou entravées. Il semble que la circulation du Covid-19 ait considérablement baissé. Le nombre de malades diminue ainsi que celui de décès. Souhaitons que nous puissions en voir la fin le plus rapidement possible même si nous savons d’ores et déjà que le contrecoup sera terrible et que la pandémie aura un impact peut-être jamais vu encore depuis la seconde guerre mondiale. Evidemment nous continuons de penser avec peine aux malades et aux personnes décédées, ainsi qu’à leurs familles.
 
Que ce début de liberté vous soit profitable dans vos vies personnelles, familiales et professionnelles, même si la vigilance reste de mise. Aux restrictions des libertés, aux coups de canif supplémentaires dans le Code du travail pourrait venir s’ajouter très rapidement le prétexte de la pandémie pour pousser un vaste programme de restructuration économique.

Les mêmes recettes néolibérales qui entraîneront irrémédiablement plus de chômage, un accroissement de la précarité ainsi que de la pauvreté.
 
Le tsunami social qui vient

On peut déjà voir se former au loin ce qui ressemble à un véritable tsunami social. Face à cela les plans de relance de plusieurs centaines de milliards d’euros sont agités au-dessus de nos têtes… mais à quoi seront réellement destinées ces sommes colossales ? C’est le sens de mon éditorial de l’Humanité-Dimanche (28/05/2020) qui porte sur l’arnaque des 500 milliards d’euros que M. Macron et Mme Merkel ont mis en avant dans ce qui n’est rien d’autre qu’une opération de communication bien orchestrée. 
 
 
Il est important de se pencher sur ce dossier puisqu’il s’agit d’argent qui serait emprunté sur les marchés financiers, ce qui implique des conséquences sur le long terme qu’on ne peut pas ignorer, notamment en matière de dette. Afin de garder bonne posture, la présidente de la Commission européenne (Mme Ursula von der Leyen) y est aussi allée de son plan, chiffré à « 2 400 milliards d’euros » histoire d’assurer un beau spectacle médiatique. Mais ne vous y trompez pas : ces dotations auront évidemment des contreparties puisqu’elles seront conditionnées au stricte respect des politiques économiques habituelles du « semestre européen ». En langage courant, cet argent sera conditionné à la mise en œuvre de « contre-réformes » en matière de travail et des retraites ainsi que d’une diminution de « l’impôt de production », c’est-à-dire d’un abaissement de l’imposition sur le capital.

L'État : béquille du capital

Plus que jamais les institutions européennes et l’Etat français sont utilisés pour servir de béquille au capital. Le débat sur « l’Etat » est souvent biaisé même dans les rangs progressistes. Il n’y a pas destruction de l’Etat mais mutation de l’Etat, transformation pour le mettre au service des besoins du capital au nom de « la compétitivité » et de « la libre concurrence ». Nous sommes à ce moment où la puissance étatique est mise au service des détenteurs de capitaux pour tenter de restaurer leur taux de profit et de disposer d’armes dans la véritable guerre économique qui s’annonce.
 
Le contexte de la pandémie est en effet utilisé pour expérimenter de nouveaux dispositifs dans divers domaines, comme l’éducation. De l’école à l’université, l’objectif reste le même : ranger l’enseignement sous la bannière du capitalisme numérique. C’est en effet une opération de grande ampleur qui est engagée et elle aura de lourdes conséquences, menaçant d’abord la transmission des savoirs et des connaissances, mais aussi la démocratie.

Nous avons fêté cette semaine l’anniversaire du Conseil national de la Résistance. Même si le contexte n’est évidemment pas comparable et que nous ne reproduirons pas en 2020 ce qu’ont fait et réussit nos ainés, une leçon au moins doit être reconnue de leur courage. L’interdiction de manifester, de se rencontrer, de faire grève qui leur était imposée n’a pas empêché la constitution d’un vaste réseau à travers lequel s’est organisée une résistance courageuse et efficace face à l’ennemi. 
 
 
 
 
 
 
Faut-il aujourd’hui rester passifs du fait des « interdictions » ? Non ! Le personnels soignants et les travailleurs de Renault qui sont sortis protester ces derniers jours sont un exemple pour nous tous.

Sourd au grondement populaire, le discours médiatique dominant voudrait limiter la question du déconfinement à la possibilité d’aller jouer au foot ou au restaurant. Un excellent paravent pour le pouvoir qui continue d’avancer ses pions sur l’échiquier tandis que les marqueurs politiques sont brouillés par des campagnes idéologiques emplies de confusionnisme.

A Lyon, l’ancien socialiste Gérard Colomb s’allie à la droite après avoir fait une longue halte dans la chambre macroniste. Michel Onfray lance une revue –qu’il n’hésite pas à baptiser « Front Populaire » – où se retrouvent des droites, des extrêmes droites et des libertaires anticommunistes. Quant à Emmanuel Macron, il fait rouvrir le site du Puy du Fou avant même le feu vert officiel du gouvernement, affichant ainsi sa proximité avec un Philippe de Villiers symbole de la tradition contre-révolutionnaire et un certain favoritisme pour un parc qui sert à travestir l’Histoire –à la mode souveraino-monarchiste – et qui finance les associations anti-avortement. (Quid du fonds d’urgence pour soutenir les festivals impactés, eux aussi, par la crise ?)
 
 A tout cela il faut encore élargir le spectre puisque, après avoir donné un long entretien au magazine de droite extrême Valeurs Actuelles, M. Macron n’hésite plus à s’acoquiner avec le très raffiné Jean-Marie Bigard, avec le promoteur de l’alliance des droites Éric Zemmour, avec Cyril Hanouna et son haut niveau télévisuel, après avoir décoré de la Légion un Michel Houellebecq dont les provocations littéraires n’ont rien d’anodines.
Ne nous y trompons pas : ce mélange des genres alliant mains tendues, appels du pied et soi-disant apolitisme ne servent qu’à masquer les intérêts qu’ils servent : ceux de l’argent-roi. Peu leur importe l’Histoire notre pays, sa culture, la République elle-même : ils n’ont en tête que l’élection qui vient.

La constitution, ces derniers jours, de plusieurs groupes parlementaires à l’Assemblée nationale n’est mue que par ces objectifs, jusqu’a la compétition naissante entre le Président et son Premier ministre. Quelle décrépitude inquiétante !! Ceci se produit au moment même où se profile un tsunami social et économique sans pareil qui nécessiterait qu’on protège les travailleurs et un débat public sur les moyens d’une « reconstruction » qui devrait être tout sauf synonyme de « relance capitaliste ».
 
Dangereuse offensive de la finance américaine sur la Seine-Saint-Denis
 
Le grand capital français allié aux puissances d’argent américaines veut faire main basse sur la Seine-Saint-Denis. C’est le très libéral Institut Montaigne (qui regroupe les principales firmes capitalistes française) qui a commandé un rapport sur ce département à une haute responsable du cabinet de conseil américain « Boston Consulting group », comptant sur le soutien du géant nord-américain de la finance JP Morgan. Spécialisée dans les services financiers et la gestion d’actif, cette banque, numéro 1 aux Etats-Unis, possède le plus important fond spéculatif du monde et a réalisé 36 milliards de dollars de bénéfices nets l’année dernière.

Inutile donc de préciser que son ambition principale n’est pas le développement des services publics, le bien-être des habitants ou encore la lutte contre la pauvreté. 
 
Le 93 intéresse la finance américaine
 
L'ultra-libéral Institut Montaigne a commandé un rapport sur le département à une enquêtrice du Boston Consulting Group, avec le concours de la banque JP Morgan. Une insulte pour les acteurs locaux. Lire ici.
 
Leur dessein est bien résumé dans cette phrase du rapport : « Comment mieux s’organiser et utiliser au mieux les atouts du territoire ». La Seine-Saint-Denis fait de longue date l’objet d’une offensive de la part de cette banque, épaulée par l’ambassade des Etats-Unis en France, et JP Morgan investit depuis plusieurs années des dizaines de millions de dollars dans le département, même si les habitants n’en voient jamais la couleur. L’intention n’est autre que de chercher à court-circuiter l’action de l’Etat et des collectivités locales. Le rapport s’inscrit en effet à l’encontre des conclusions de la mission parlementaire qui avait reconnu dans son Rapport d’information (publié fin mai 2018) « l’inégalité républicaine » dont était victime le "93" tout en pointant des sous effectifs injustifiables en matière de services publics comparés aux départements voisins et à missions égales.
 
 
Le rapport de l'Institut Montaigne
 
 
Le rapport de l’Institut Montaigne n’est rien d’autre qu’une attaque en règle contre les « politiques publiques » dont les rênes devraient être données au secteur privé. Selon ses auteurs, la Seine Saint Denis serait « l’un des départements qui a reçu les plus grandes preuves d’amour de l’Etat » ! Ils prônent une politique ciblée sur les « minorités » appelées à se former aux Etats-Unis pour y apprendre les règles de la finance et du « community organizing » (organisation communautaire), au nom d’une « stratégie d'engagement vers les minorités » qu’avait révélé les câbles diplomatiques publiés par Wikileaks.

Cela fait déjà plusieurs années que l’ambassade américaine s’intéresse aux banlieues françaises. Appelez ça de la diplomatie d’influence ou su "soft power", l’objectif reste le même : promouvoir les intérêts de Washington et du système économique défendu – et souvent imposé – par ce pays.

Le rapport insulte élus et acteurs locaux (et notamment ceux de l’économie sociale et solidaire) soupçonnés de ne pas bien gérer les deniers publics et de laisser se développer la pauvreté. Ainsi, le rapport se permet de demander aux élus locaux de cesser de critiquer les institutions nationales : « beaucoup de communes peuvent chercher à mettre l’Etat en difficulté ou en accusation, créant un climat continu de tension ». Evidemment, les maires communistes ou progressistes gênent bien du monde ! Les choses seraient bien plus simples avec des élus dociles se pliant volontiers aux injonctions d’un Etat lui-même au service de la finance.

Les contrats de ville sont critiqués pour être remplacés par des financements de projets individuels et y faire flamber la spéculation immobilière. Ainsi, on préfère éloigner les pauvres plutôt que de lutter contre la pauvreté ! Les appels d’offres disparaitraient et avec eux le tissu des PME au profit de « consortiums ». Et puis, viendrait ensuite la généralisation des programmes « public-privés », antichambres de la privatisation générale des services municipaux.

Ils n’hésitent pas à recommander d’« aligner les rémunérations sur les objectifs » : après la tarification à l’acte dans les hôpitaux, il faudrait passer au « management de l’action sociale ». A la trappe le statut de la fonction publique territoriale !

Alors que les enseignants de la Seine-Saint-Denis protestent depuis des années contre le manque de moyens alloués à leurs écoles, cette question est tout bonnement évacuée du rapport : « Dans le domaine de l’éducation, il apparait ainsi que la problématique n’est pas d’abord (…) une problématique de moyens mais de gestion efficiente des ressources humaines ». Des crèches jusqu’aux universités, en passant
évidemment pas les services de santé, tout doit être privatisé selon l’Institut Montaigne. 
 
Des enseignants de Seine-Saint-Denis protestent contre le manque de moyens alloués aux écoles de leur département. (Crédit Alphacit NEWIM / CrowdSpark)
 
 
A la veille du second tour des élections municipales les salariés, les jeunes, les retraités, les employés communaux et tous ceux qui ont eu à souffrir de l’actuelle pandémie, doivent être informés de ce qui se trame dans les laboratoires du capital et y trouver des raisons supplémentaires de ne pas se priver de leurs municipalités progressistes.

Ajoutons que depuis des années, les libéraux nord-américains dépensent de grandes sommes d’argent pour former des militants, affublés du qualificatif de « progressistes », chargés de déboulonner les élus de gauche du département, en commençant par les maires communistes. Le département est en effet considéré à « fort potentiel » du fait de sa jeunesse et d’équipements souvent issu du « communisme municipal ». Et la vingtaine de milliards d’euros qui vont y être investis dans les quinze années à venir (projet d’aménagement du Grand Paris, liaison ferroviaire Charles de Gaulle Express, terminal 4 de l’aéroport CDG, Jeux olympiques…) font saliver du côté de l’empire de l’oncle Sam qui aimerait bien transformer le département en colonie dans laquelle on remplacerait le RSA par des « jobs » sous payé à l’américaine.
 
La Seine Saint-Denis serait ainsi vouée à devenir le « département test » d’un développement effréné des technologies numériques. Un développement des activités liées au secteur tertiaire qui tirerait un trait sur le réseau de PME et le développement industriel dont ce département aura particulièrement eu à subir la brusque disparation.
 
 Une stratégie du choc numérique
 
Disculper l’Etat, présenter les acteurs locaux comme les coupables de la situation du département et le secteur privé comme le chevalier blanc qui viendrait à la rescousse, c’était prévisible de la part d’un think-tank chantre des thèses néo-libérales et financé par les géants du CAC 40. Mais au-delà de tout ça, le réel enjeu de ce rapport est de faire de la Seine-Saint-Denis un « territoire d’expérimentation numérique » en profitant de sa situation d’abandon qui en ferait « un bon laboratoire pour des disruptions ». Entre les lignes, c’est bien d’une "stratégie du choc numérique" dont il s’agit. Car en prétendant pouvoir résoudre les problèmes de chômage et d’insertion sociale grâce à des algorithmes, ces adeptes du solutionnisme technologique et apôtres de l’ "idéologie californienne" voudraient nous vendre l’idée d’une "ville intelligente" qui ferait la part belle aux grandes société de l’économie numérique. Ainsi, les GAFAM seraient mieux à même de gérer les questions sociales que les acteurs publics locaux ? C’est bien ce que pensent l’Institut Montaigne, qui aimerait nous pousser vers une société aux allures de dystopie orwellienne.

Et si certaines recommandations peuvent prêter à rire (utilisation des réseaux sociaux, avec le soutien d'influenceurs, pour rentrer en contact avec des jeunes qui ne fréquentent plus les institutions publiques) d’autres beaucoup moins comme la vidéosurveillance intelligente généralisée pour lutter contre l’insécurité ou encore les décisions administratives assistées par des logiciels. Et que penser de l’utilisation d’outils prédictifs pur lutter contre la fraude, ou encore du traçage des déplacements des personnes en situation irrégulière.
 
 
Les algorithmes devraient remplacer les assistantes sociales ? Les écrans devraient remplacer les professeurs ? Que doit-on penser des auteurs de ce rapport qui, pour pallier au manque de médecins de proximité proposent – au lieu tout simplement de créer plus de postes de médecins – de développer l’« utilisation de la e-santé (santé numérique) pour limiter les recours inutiles aux urgences » !

Partant de faux postulats (les acteurs locaux ne connaîtraient pas la situation réelle du terrain), le rapport propose des solutions dangereuses et à l’opposé des vrais besoins, qui sont avant tout humains. Mais non : eux n’ont que les robots pour horizon, et derrière des termes qui se veulent innocents comme « croisement de fichiers (…) pour mieux comprendre les parcours individuels (…) dans une logique de « Social Data Hub », c’est bien les Google, Amazon et autres Microsoft qui se frottent les mains. Les données personnelles ne sont-elles pas "l’or du 21ème siècle" ?

Ils voudraient nous faire croire à un mythe : "big data" et intelligence artificielle permettraient grâce aux données collectées et traitées « de réaliser des analyses pour comprendre des phénomènes, anticiper des événements et ainsi mener des actions concrètes »… mieux que des humains.

Pourtant, ces projets de société misant sur le tout-numérique sont dénoncés depuis déjà plusieurs années. Il ne s’agit donc pas d’avoir ici un discours "anti-technologique", mais bien de tirer la sonnette d’alarme car ce qui est en jeux est extrêmement grave. Les auteurs de ce rapport ne sont pas "apprentis sorciers" qui ne seraient pas conscients de ce qu’ils proposent, car nous savons vers où mènent ces idées.
 
 
Vers une société complètement ubérisée dans laquelle le travail précaire serait la norme et où notre jeunesse populaire auto-entrepreneuse finirait endettée et esclave des compagnies de la Silicon Valley. Derrière un jargon branché (à renforts d’anglicismes), les habitants de la Seine-Saint-Denis pourraient se retrouver être les cobayes d’une fausse utopie urbaine au service des géants du web. Déjà dans d’autres parties du globe, Google essaye de devenir la plateforme qui gérera les services municipaux du futur. Le département du 93 doit-il devenir la porte d’entrée de ces projets en France ?
 
Avec des dispositifs donnant toujours plus de pouvoir aux acteurs privés, les habitants perdraient petit à petit leur statut de citoyen pour ne devenir que de simples usagers, des clients, voire des produits. Au risque de se transformer à la longue en simples chiffres, du data, perdant toute leur humanité.

Il est temps de se demander quelle ville voulons-nous pour demain. Des espaces gérés par des entreprises, dont l’unique but sera forcément la recherche de profits ? Ou des pouvoirs locaux élus démocratiquement, attentifs aux besoins des habitants et dotés des moyens nécessaires pour parvenir à remplir leur fonction de services publics ? S’il est au moins une leçon que nous pouvons d’ores et déjà tirer de la crise sanitaire causée par le Covid-19, c’est bien que le "monde d’après" commence dès aujourd’hui, avec plus de services publics et plus d’humanité.

Il convient d’être plus attentif à ce genre de rapport qui préfigurent les grands projets du capital. A la lecture de celui-ci on comprend mieux pourquoi on s’agite tant pour faire tomber les maires communistes, y compris dans d’improbables alliances, comme à Aubervilliers (ville de Seine-Saint-Denis) où certains n’hésitent pas à salir le drapeau de la gauche et de la République pour construire un projet politique qui donnera de la force à la droite et à l’extrême droite, et au bout du compte à ce capital nord-américain juste à la veille des Jeux olympiques. Il convient d’appeler les populations à la vigilance avant qu’il ne soit trop tard. La politique n’est pas affaire d’affect ou de communauté, elle n’est pas un jeu. C’est de l’avenir des jeunes générations dont nous parlons ici. Le second tour des élections municipales doit être pensé à l’aune de ces enjeux: il s’agit de choisir des maires et des élus qui veilleront à protéger les habitants des visées de la finance internationale. 
 
 
En vous souhaitant en bonne santé et une bonne semaine.

Amicalement,

Patrick Le Hyaric 
 
 
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