Il ne reste que quelques heures jusque dimanche dans la journée pour rendre les dernières visites, passer les derniers appels téléphoniques pour faire voter pour la liste Ian Brossat aux élections européennes.
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La Lettre du 24 mai 2019
 
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Bonjour à chacune et chacun,
 
Il ne reste que quelques heures jusqu'à dimanche dans la journée pour rendre les dernières visites, passer les derniers appels téléphoniques pour faire voter pour la liste Ian Brossat aux élections européennes.
 
Si cette liste franchit les 5%, nous aurons quatre à cinq députés de combat, des députés du peuple, aux côtés sans cesse des populations, agissant en lien avec les syndicats, les associations, les organisations non gouvernementale pour le progrès social et écologique.
 
Le bilan de mon action que j’ai tenté de faire connaitre le démontre amplement.
 
 
 
Les leçons d'un mandat
Entretien au Parlement européen
 
 
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Elections européennes : « un vote important pour sa vie quotidienne »
 
 
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Cette semaine nous a rappelé à quel point le travail est en souffrance dans notre pays et à quel point les travailleurs ont été laissés sans autre protection que celle de leurs syndicats pour faire face aux impératifs de profit.
 
A Saint-Malo, le travail piétiné par la loi du profit

L’enseigne Cora de Saint-Malo s’est cru autorisée – signe des temps – à licencier deux salariées qui refusaient l’obligation qui leur a été faite par leur employeur, en dehors de tout cadre légal, de travailler le dimanche. Et l’employeur a osé retenir la « faute grave » et « l’insubordination » pour se débarrasser des deux salariées soucieuses de profiter de leur dimanche !

Le travail du dimanche a été généralisé sous le gouvernement de M. Valls mais, grâce aux luttes syndicales, sur la seule base du volontariat. Chacun sait, et les employeurs de la distribution au premier chef, que les femmes salariées sont plus exposées aux contraintes d’emploi du temps. Et ce sont elles qui trinquent ! Une des deux salariées avait pourtant 18 ans d’ancienneté dans l’entreprise…

C’est toute la voracité et l’inhumanité de la course au profit qui se sont exprimées. Preuve est une nouvelle fois faite de cette vérité universelle selon laquelle le capitalisme est une machine à vampiriser la force de travail tant qu’il n’est pas contraint par la loi et les syndicats.

Malgré l’alerte syndicale, le gouvernement et sa ministre du travail sont restés dans un silence de plomb, semblant outrepasser les conséquences de la destruction du droit du travail menée manu militari par M. Macron dès son arrivée au pouvoir. Tout juste, plusieurs jours plus tard, le ministère du Travail a demandé à l'inspection du travail de procéder à une "analyse juridique" de la situation, pourtant claire comme de l’eau de roche.

Ces deux salariées doivent être réintégrées sur le champ et l’enseigne Cora doit présenter ses excuses et, au moins, être condamnée pour procédure abusive.
 
 Ascoval ou le supplice de Tantale imposé aux ouvriers
 
Bringuebalés d’un repreneur à un autre depuis maintenant près d’un an, les ouvriers de l’aciérie des Haut-de-France Ascoval vivent un véritable supplice.
 
Initialement, son principal actionnaire Vallourec depuis longtemps lié pieds et poings à la finance par choix patronal et actionnarial, devait reprendre l’activité. Mais le comportement de Vallourec s’est révélé sans surprise conforme à celui de ces grandes entreprises avalées par la finance et ses exigences de rentabilité. En balayant les offres de reprise du site d’Ascoval dont elle restait le principal actionnaire, jugée chacune non conforme à sa stratégie financière, Vallourec s’est rendue coupable d’au moins deux forfaits : elle s’est lavée les mains du sort des ouvriers appelés « à traverser le trottoir », sans compter l’hémorragie des emplois induits dans la région, et a contribué à la débâcle industrielle du pays, dans une région des Hauts-de-France qui en a déjà payé le prix fort.

Le groupe belge Altifort s’est par la suite engagé à déposer une offre de reprise, avant d’avouer toute honte bue ne pas avoir réussi à récolter les fonds nécessaires malgré l’engagement salutaire des collectivités de la Région et l’affichage volontariste de l’Etat. Le géant britannique de l’acier British Steel s’est par la suite avancé pour reprendre l’activité avant de tomber, cette semaine, en liquidation judiciaire… Les ouvriers font désormais face à l’inconnu et à la bonne volonté du groupe Olympus, maison mère de British Steel, pour que les engagements initiaux soient maintenus. Par ailleurs, l’effondrement de British Steel fait peser de lourdes menaces sur le site d’Hayange et ses plus de 400 salariés. Notre vigilance et notre solidarité doivent s’exprimer à leur égard.

S'il faut de toutes nos forces encourager et soutenir jusqu’au bout ce projet de reprise d’Ascoval, on ne peut que s’interroger sur ces stratégies industrielles adossées aux impératifs financiers qui, au-delà de la souffrance infligée aux ouvriers, contribuent à défaire nos capacités industrielles. C’est ce qu’exprime avec force Nacim Bardi, le délégué syndical d’Ascoval présent sur la liste menée par Ian Brossat.

La France a besoin des aciers spéciaux produits par Ascoval. En laissant mourir les usines qui les produisent, elle les importera d’Allemagne ou d’autres pays en contribuant à creuser son déficit commercial. Cet argument du déficit dont les gouvernements libéraux usent continuellement pour s’attaquer, au nom de la « compétitivité », aux droits sociaux… Or la France comme l’Europe ont besoin de soutenir leur développement économique par une production industrielle de qualité, moderne, écologique pour ses infrastructures routières, portuaires, pour le développement des différents types de transports, ferroviaires ou automobiles. Cet enjeu essentiel ne peut être laissé dans les mains du seul marché. Il faut dans l’immédiat que l’Etat nationalise Ascoval pour sauver les emplois et les compétences et moderniser cet outil de production indispensable au pays.
 
 
 
 Dimanche : Ian Brossat
 
Dans mon éditorial de L’Humanité Dimanch,e je reviens sur une partie des enjeux du vote de dimanche.
 
"Il reste quelques heures pour bousculer le scénario de l’élection européenne ourdi par les puissants. L’effet « proportionnelle » de ce scrutin supposé permettre la représentation des différentes sensibilités du pays dans l’enceinte du Parlement européen a été truqué par un seuil fixé très haut, à 5%. La valse à deux temps entre l’extrême droite et le parti macroniste devait ainsi clore le bal : leurs listes, bien qu’à elles deux minoritaires, risquent en effet, par la grâce de ce seuil, et si les citoyens ne s’en mêlent pas plus, rafler plus des deux tiers des 79 sièges sur le dos des classes populaires et des intérêts des travailleurs. Nouvelle preuve que leur mise en scène profite à chacun d’eux." 
 
L'éditorial de L'Humanité Dimanche
 
 
 
Ni Macron, ni Le Pen : Ian Brossat pour d’autres choix européens
 
Je suis revenu jeudi dernier dans L’Humanité pour fustiger une campagne qui a mis l’extrême droite au centre de la campagne comme faire valoir ou repoussoir alors qu’il s’agit d’un vote à la proportionnelle à un seul tour pour élire des députés européens. Ce n’est ni un référendum ni l’avant-première des élections présidentielles. Mon article s’intitule : « Contre le tandem Macron-Le Pen : Ian Brossat ! » pour sortir du carcan de l’Union européenne en inventant dans la solidarité des travailleurs, des jeunesses, des peuples, une nouvelle Union des peuples et des nations libres, solidaires, associés, coopérant ensemble pour le progrès social, environnemental, démocratique.
 
Le vote Ian Brossat c’est le moyen de renforcer le bloc de gauche au Parlement européen. Et, cela va beaucoup compter !
 
 
Lire ici
 
Le vote Ian Brossat pour la justice fiscale, le pouvoir d'achat, la démocratie
J'étais l'invité du jour mercredi sur France24.
 
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Mes actions au Parlement européen
pour une Europe de la paix et du co-développement

En commission du commerce international :
 
Je me suis systématiquement opposé aux accords commerciaux avec les pays qui ne respectent pas les libertés fondamentales ou qui vont à l’encontre des peuples :

- j’ai refusé que nous levions les sanctions commerciales contre le Sri Lanka après la terrible répression contre le peuple tamoul et alors que l’oppression contre ce peuple continue
- je me suis opposé à un accès facilité pour le coton ouzbèke au marché européen alors que le travail forcé reste utilisé lors de la période de la récolte
- j’ai refusé que nous accordions au Maroc des préférences commerciales sur le Sahara occidental car ce territoire est illégalement occupé et cet accord s’est fait sans consulter le peuple sahraoui 
- je me suis opposé aux négociations d’un grand accord de libre-échange avec l’Afrique de l’Ouest qui tuerait l’agriculture paysanne et empêcherait tout développement d’une industrie locale
- je continue de m’opposer à un accord avec le Mercosur qui renforcerait la présidence de Bolsonaro au Brésil et accélèrerait la destruction de l’Amazonie
- à l’inverse j’ai soutenu le texte renforçant drastiquement les contrôles sur l’importation des minerais de conflits afin que cesse le pillage sauvage du sol du Congo et l’importation des « diamants de sang » (VOIR LA VIDEO)
- j’ai soutenu les actions pour suspendre les préférences commerciales de la Colombie tant que celle-ci ne fait rien pour faire cesser l’impunité contre les meurtres de syndicalistes
- j’appelle à la suspension de l’accord d’association avec Israël tant que continueront l’oppression et les violences liées à l’occupation, la colonisation et que ce pays ne respecte pas le droit international en occupant la Cisjordanie et en asphyxiant le peuple de Gaza. (VOIR LA VIDEO)

En tant que membre de la délégation avec la Palestine :

- je suis allé de nombreuses fois en Palestine (Gaza et Cisjordanie) pour m’opposer à son occupation illégale par Israël, j’ai rencontré et soutenu l’ensemble des mouvements palestiniens et israéliens pacifistes s’opposant à l’occupation ; chaque fois j’ai tenté de me rendre dans Gaza qui se trouve dans un isolement inhumain
- j’ai régulièrement alerté la diplomatie européenne, sur les atteintes aux droits des Palestiniens et à leurs biens par les autorités israéliennes ; sur les conditions de détentions des Palestiniens et des trop nombreux mineurs enfermés dans les geôles israéliennes, et hors du territoire palestinien, contrairement aux conventions internationales en vigueur
- je me suis battu sans relâche pour la libération de Salah Hamouri et de Marwan Barghouti
- j’ai demandé à la Cour des comptes européenne de faire un audit des fonds européens utilisés en Israël via les programmes de recherche communs qui bénéficient à des entités présentes dans les colonies ou travaillant sur des technologies à double usage civil et militaire. (LIRE ICI) 

Lors de mes votes en plénière :

- j’ai toujours refusé les logiques de confrontations et de sanctions poussés par les libéraux contre le Venezuela et la Russie tout en condamnant les exactions contre les droits de l’Homme qui y ont lieu, notamment en Tchétchénie et l’annexion illégale de la Crimée
- j’ai alerté à de nombreuses reprises contre la situation tragique des droits de l’Homme dans la Turquie d’Erdogan, les attaques contre la presse et contre la population kurde
- j’ai soutenu la mise en place d’un embargo sur les armes contre l’Arabie saoudite et les condamnations après l’assassinat barbare de Jamal Kashoggi
- j’ai systématiquement refusé toute approche criminalisant les migrants et cherchant à renforcer les moyens européens de refoulement ; la seule crise qui existe vis-à-vis de ces hommes et femmes qui fuient avec leurs enfants est celle de l’accueil et du défaut de solidarité d’une Union européenne qui perd son âme.
 
 
 
 
 
 
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Je vous souhaite une bonne semaine, en restant à votre disposition.

Patrick Le Hyaric
 
 
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