Bonjour à chacune et chacun,
La construction européenne selon le modèle ultralibéral fabrique sans cesse de plus en plus d’inégalités. Ainsi selon plusieurs études, les 500 personnes les plus fortunées en France ont capté 2,2% des richesses produites ces trente dernières années. Durant cette période, elles ont accumulée 20 milliards d’euros de plus, soit 38 millions pour chacune. Sur l’ensemble de l’Europe de l’Ouest, les 1% les plus riches ont capté 17% de la croissance des revenus. Cela n’a pas empêché M. Macron de rajouter dans le cadre du dernier budget de la nation un cadeau de 1,27 milliards d’euros pour 5.034 personnes. La demande de révolution fiscale dans l'Union européenne comme en France est plus que jamais d’actualité. Les enjeux de justice et de solidarité doivent être portés avec force et constance.
Les débats et les rencontres à l’occasion de la campagne des élections européennes sont l’occasion d’expliquer les solutions possibles comme l’a merveilleusement fait Ian Brossat à l’occasion du débat de jeudi dernier. Le vote aux européennes pour sa liste est un vote pour le pouvoir d’achat. C’est cette liste qui agit pour qu’on crée dans l’Union européenne un niveau plancher de salaire minimum en deçà duquel on ne pourrait pas descendre ; ce niveau devrait évoluer vers le haut chaque année avec des politiques de rattrapage là où les salaires sont les plus bas. Il faut augmenter les salaires en Roumanie et les augmenter en France pour réduire jusqu’à supprimer le principe de concurrence entre salariés. La fiscalité est un autre outil pour améliorer le pouvoir d’achat en baissant la fiscalité indirecte sur les ménages et en augmentant la fiscalité du capital et sur les grandes fortunes, en chassant l’évasion fiscale tout en fermant les paradis fiscaux.
Avec le débat de jeudi dernier la campagne électorale franchit une nouvelle étape ; les rencontres, les débats et les réunions que nous faisons montrent l’intérêt et la volonté de mobiliser pour rassembler autour du vote en faveur de la liste de rassemblement populaire conduite par Ian Brossat, dont la plupart des éditorialistes ont souligné la performance à la télévision.
Ce sont ces éléments de décryptage qui sont au cœur de mon éditorial de L’Humanité Dimanche cette semaine autour de la réfutation de l’idée selon laquelle « le macronisme serait un progressisme » alors qu’il en est l’antithèse.