L'intégrisme musulman comme pratique autoritaire, comme sous-culture sexoséparatiste sévit au sud comme au nord mais surtout au sud puisque l'on y trouve le gros du monde musulman.
Dire cela ne nuit ni aux Arabes, ni aux musulmans en soi. Ne doivent se sentir visé que les intégristes qui ne se réduisent pas aux courants dit radicaux répertoriés. Ils sont de plus en plus nombreux et cela inquiète (pas autant que le chômage ou le SMIC à vie mais çà inquiète.
Le voile dans l'affaire n'est que le symbole hypertextile qui divise.
Quand à moi je distingue celles qui le portent librement des autres qui aimeraient le jeter aux orties !
Et puisqu'on autorise le voile, sauf à l'école (loi de 2004 contre les signes ostensibles de religion), alors je demande le port légal du string partout, sauf à l'école ! C'est de la réciprocité culturelle textile !
Je sais pas de quoi vous parlez donc je vois pas comment je peux vous répondre. C'est pas de ça que parle mon texte, lisez-le avant de commenter, éventuellement ?
En finir une fois pour toutes avec l'affaire K. Daoud, je ne sais pas. Mais ce qui est sûr , et ce texte en est une éclatante illustration, c'est qu'on n'en finira jamais avec l'arrogance aggressive, la sottise satisfaite, et le dogmatisme pavlovien.
"Gna gna gna gna j'arrive pas à répondre donc je balance des insultes"
Désolé je me suis pas fait chier à écrire 10 000 mots sur le sujet en insistant bien sur les réponses stéréotypées pour aller écouter ce qu'un mec même pas foutu d'en lire la moitié et qui croit que ses vieilles insultes stéréotypées de type qui n'a pas le début d'un argument sont intéressantes aura à me dire en fait.
Allez, salut. On prêtera attention à vous quand vous arriverez à répondre sur le fond (cela dit c'est bien votre commentaire montre bien que mon article dit vrai quand il dit qu'au fond les dits "défenseurs" de Daoud n'avaient rien à dire, merci).
Wassyla Tamzali : «L’affaire de Cologne est un montage»
ARTICLE | 8. MAI 2016 - 14:21
Wassyla Tamzali. D. R.
Dans une interview accordée au quotidien Liberté,l’écrivaine et militante féministe algérienne Wassyla Tamzali s’est exprimée sur l’affaire du harcèlement collectif de Cologne, en Allemagne, dans la nuit du 31 décembre, et son instrumentalisation par la presse occidentale, en avouant qu’au départ, elle n’avait pas réfléchi, comme tout le monde, entrant dans «une espèce de consternation douloureuse». «Pendant quelques heures, j’ai cru le discours qui était monté et j’étais affectée. On accusait des gens dont j’étais proche. Les Syriens et les Irakiens étaient des réfugiés, et dans cette accusation, j’étais dedans, j’étais comprise», explique-t-elle avant de comprendre, poursuit-elle, l’espèce de meute qui a été organisée contre les réfugiés, contre les Arabes. Pour elle, il est impossible que mille femmes soient violées, dans plusieurs villes d’Allemagne, au même moment, par des réfugiés syriens et irakiens. Selon elle, tout ceci est un «montage». L’ex-directrice des droits des femmes à l’Unesco a révélé avoir subi «une forte pression» pour dénoncer l’islam, et entrer dans le concert des dénonciations. Chose qu’elle dit avoir refusé, car, selon elle, «quand on fait l’analyse de la situation, on ne peut pas dire que c’est la religion, celle-ci ne peut ni violer ni parler. On explique les choses. Les Arabes ne sont pas des violeurs. Je suis cohérente et je réfléchis, mais jamais on ne me fera peur avec l’islam, parce que ma famille était musulmane pratiquante». L’écrivaine a raconté son passage sur France Culture, où le présentateur de l’émission voulait lui faire dire ce qu’elle ne pensait pas. «Je réfléchis. Je suis d’abord une intellectuelle. L’intellectuel est celui qui est capable de penser, même si c’est à contre-courant de l’opinion dominante de la société, et même s’il pense dans la solitude. Dans ma vie, j’ai toujours été attentive à deux choses : le respect de l’autre, c’est-à-dire le rejet absolu du racisme, et le respect de la liberté et de l’égalité», a-t-elle conclu. Mohamed El-Ghazi
Merci pour votre texte dont je ne retiens pour l'instant que ceci (car il est un chouïa long et il va falloir que je le relise)? Ça rejoint ce que j'en avais pensé à l'époque, raison pourquoi j'ai été surprise que Aude Lancelin plonge dans cette meute, elle a dit que c'était pour 'équilibrer'... De toute façon ce qui se passe en France a de quoi surprendre, il n'y a qu'à voir, pendant que Londres se dote d'un maire musulman sur Médiapart l'antiramadanisme joue aux prolongations (ils en ont fait carrément une télénovela à épisodes), en tout cas ça permet de redresser le score et qui sait peut-être de faire de nouveaux abonnés. Après on dira que les médias donnent ce que le public demande...
"Dans l’émission de Mme Gesbert, Mme Lancelin expliquait que toute cette histoire reposait, au fond, sur un malentendu, entre d’un côté des intellectuels arabes réellement progressistes se battant contre des islamistes, et d’un autre côté des intellectuels français réellement progressistes se battant contre des racistes. Nous nous voyons forcés de lui apporter une contradiction (et espérons qu’elle ne se verra pas forcée de se retirer du journalisme à cause de celle-ci) : il s’agit dans le second cas bel et bien de gens qui connaissent et sont inclus dans les débats qui traversent le monde arabe, et sont opposés aussi bien aux extrémismes d’« ici », que de « là-bas ». Les seules personnes dans une situation d’ignorance ici est une clique d’éditocrates méprisants qui ont décrété qu’était ami de l’horreur toute personne ne hochant pas avec déférence la tête quand ils étalent leurs préjugés devant tout le monde."
Voici ce que j'en avais écrit il y a deux mois ici, c'est le fil de coms de l'article de réponse de Thomas Serres (paru sur le site Article 11) à la réaction des médias français à l'article des 19. Le fil est très long et assez spécial car on y a inscrit des commentaires très argumentés, après deux mois de tsunami les choses commençaient à devenir plus claires. La prise de position de ces chercheurs a été capitale pour sortir ceux qui soupçonnaient la manipulation de la sidération engendrée par l'unanimisme d'une condamnation d'une masse indistincte dont on ne connaissait pas d'autre visage que celui du migrant arabe pauvre en galère...
C'est désolant qu'on puisse parvenir à ce niveau de cecité intellectuelle. Si Aude Lancelin lisait un peu plus de sciences sociales probablement elle ne passerait pas autant à côté de la plaque. Est-ce que ces gens s'imaginent que la police pour pouvoir travailler, peut se permettre d'ignorer les statistiques et les rapports scientifiques, comme semblent le faire nos intellectuels médiatiques ? c'est étonnant de lire un texte aussi long où il n'y a pas la base factuelle à partir de laquelle on puisse commencer à réfléchir à toute cette histoire. Il y a un enquête de la police allemande qui est sorti en novembre 2015 sur la criminalité en rapport avec l'immigration, et qui avait prévu exactement le scénario qui s'est déroulé à Cologne, à l'exception de la réunion en bandes, dont la préméditation n'a par ailleurs pas encore été prouvée que je sache (mais je n'ai pas lu le rapport à ce sujet, seulement l'entretien avec le chef de la police, j'ai mis le lien à l'entretien plus haut dans le fil). A savoir que le fait de la présence en Allemagne d'une délinquance d'origine migrante s'adonnant au deal, pickopocket, braquages, etc. originaire de l'ex Yougoslavie et d'Afrique du Nord - car ils connaissent la nationalité de ces délinquants - aurait fini par entacher l'image de cette masse de réfugiés dont seulement l'idée de la présence suscite la crainte. Par conséquent, les autorités allemandes sont parfaitement au courant du problème et des moyens à mettre en place pour faire face, par contre certaines forces politiques, et notamment la droite allemande, n'entend pas y mettre les moyens, le ministère des Finances ayant mis à disposition 22 milliards au lieu des 55 nécessaires selon un Institut international (dont j'oublie le nom, voir plus haut mon com avec les liens). Ce sont des chiffres à investir par an pour l'intégration des réfugiés. Il est bien évident que si les conditions d'accueil ne sont pas présentes, il y aura des incidents, voire des interactions avec d'autres facteurs. De tout cela, Lancelin ne dit rien du tout. Son seul contexte c'est : la réaction de la gauche radicale en fonction d'une espèce de vue idéale du migrant, la droite allemande qui, après ce qu'elle a infligé à la Grèce, aurait selon elle, encore le moindre souci de ce qu'on peut penser d'elle, et le débat autour de l'islam comme origine des tous les maux. Et pour le mot "intégration" elle ne réserve que deux lignes à la fin de son texte.
Il y a un vrai malaise dans le milieu journalistique en ce moment. Ecouter ce que raconte Natacha Polony dans la vidéo de Thinkerview.
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Dans un autre commentaire je partageais mes notes sur une émission de F. Culture où Lancelin était invitée :
Aude Lancelin dit qu'il faut à Daoud quelques soutiens de gauche, car "y a un malentendu entre les deux rives" : Daoud est défendu en France par les laïcistes xénophobes et racisants qui avancent masqués, et chez lui il est défendu par les vrais laïques et les féministes, et ces gens-là "ne parlent pas de la même chose". Et que par contre le seul souci principal de la gauche française est la lutte contre le néo-fascisme qui surgit dans les pays de l'Est, Pegida ou le FN. Alors que pour ceux qui sont sur l'autre rive de la Méditerranée le combat principal est la lutte contre l'oppression religieuse et en particulier pour les femmes.
Elle a raison sur le combat principal contre le fascisme beaucoup mieux perçu que la lutte contre le racisme par la gauche européenne - l'article ci-dessus de Traverso (com Walda) approfondit l'analyse de cette difficulté de la gauche.
Seulement voilà : les intellectuels au-delà de la Méditerranée non plus n'ont pas à combattre seulement l'oppression religieuse, mais plus fondamentalement l'oppression politique des régimes dictatoriaux en place. Comment se fait-il que Lancelin semble l'oublier ? c'est parce qu'il y a des dictatures militaires qu'il y a l'oppression religieuse, et non pas l'inverse, comme il est vrai que le soutien tacite à ces dictatures, à ces régimes autoritaires et/ou à leurs polices politiques ont été la condition d'une certaine stabilité des relations Nord-Sud. Jusqu'au moment où on a décidé que les dictateurs n'étaient plus 'raisonnables' et on a commencé à leur faire la guerre - Khadafi à cause de ses vues utopiques sur une union monétaire africaine, et Assad à cause de son niet sur l'accord énergétique avec les pays du Golfe, selon certaines versions de l'histoire. Une question qu'aucun des invités ne soulevera, c'est son angle mort. Cet oubli a son pendant dans une véritable phobie de Lancelin à l'égard des migrants qu'elle confond avec les délinquants auteurs des agressions de Cologne, bien qu'elle reconnaisse dans cette émission, et beaucoup plus que dans son article, la nécessité d'une politique d'intégration de ces personnes.
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Ghaleb Bencheikh est d'accord en partie avec Daoud, sa critique consiste à dire que son analyse est juste mais elle est "décollée de sa profondeur historique".
Liogier renvoie à ce que j'appellerais un dévoiement du langage, l'idée de fatwa participe de la mise en scène controproductive, il critique la comparaisons de Daoud entre la répression de la femme dans la société traditionnelle et ce qui s'est passé à Cologne.
Toujours Laugier soutient que le mot-clé de cette histoire est "islamophobie", mot controversé entre sa signification de "critique de la religion" à celle de "phobie de la religion" jusqu'à celle de "haine de la religion". Daoud décrit ce qui s'est passé à Cologne et il a été perçu comme faisant de l'orientalisme. A cause de l'absence de profondeur historique dans son analyse. Il fait l'erreur de confondre le conjoncturel et le structurel et amalgame l'intemporel à ce qui est de l'ordre de l'universel.
Quelqu'un parle du retour du différencialisme (anthropologie ancienne), un racisme culturel qui se focalise sur l'islam, pendant que Marine LP mobilise le concept de laïcité comme patrimoine national des peuples européens alors que c'était un projet de vie commune entre différents. Avant (à l'époque de son père) c'était le clou du "complot judéo-maçonnique" qui était mobilisé.
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un extrait du rapport de la police allemande sorti en novembre :
"La proportion des criminels parmi les réfugiés est généralement un pourcentage non supérieur à la proportion des criminels dans la population allemande. Parmi les candidats il y a seulement un petit pourcentage, qui prépare des problèmes." Ulf Küch, chef de la police criminelle de Braunschwig, (trad. google, article paru sur le site de Stern) :
J'avais aussi analysé la version italienne de l'article de Daoud. Beaucoup plus court et moins offensif, il est passé presque inaperçu, ce qui montre, entre autres, combien l'islamophobie soit liée à son traitement médiatique (bien que ça ne soit pas le seul facteur). C'est vrai que en Italie le rapport à la religion n'est pas aussi exacerbé qu'en France.
L'intégrisme musulman comme pratique autoritaire, comme sous-culture sexoséparatiste sévit au sud comme au nord mais surtout au sud puisque l'on y trouve le gros du monde musulman.
Dire cela ne nuit ni aux Arabes, ni aux musulmans en soi. Ne doivent se sentir visé que les intégristes qui ne se réduisent pas aux courants dit radicaux répertoriés. Ils sont de plus en plus nombreux et cela inquiète (pas autant que le chômage ou le SMIC à vie mais çà inquiète.
Le voile dans l'affaire n'est que le symbole hypertextile qui divise.
Quand à moi je distingue celles qui le portent librement des autres qui aimeraient le jeter aux orties !
Et puisqu'on autorise le voile, sauf à l'école (loi de 2004 contre les signes ostensibles de religion), alors je demande le port légal du string partout, sauf à l'école ! C'est de la réciprocité culturelle textile !