Liste de soutien à la candidature d'Yvon Berland
MARSEILLE, LA RENAISSANCE


Chères Marseillaises, Chers Marseillais,

En préambule, je voudrais insister sur la méthode qui sera la mienne. Ma candidature n’est pas celle d’un seul homme mais celle d’une équipe aux profils multiples qui regorge de talents. J’ai toujours fonctionné comme cela et je continuerai. Nous co-construisons cette vision et ce projet depuis plusieurs mois.

Ce territoire a des atouts majeurs tels que son ouverture sur la Méditerranée, la jeunesse de sa population, un tissu socio-économique dynamique, un port à dimension européenne, un cadre naturel exceptionnel, un attrait touristique, et bien d’autres. Nous nous devons de réaliser pleinement ce potentiel.

Marseille a aussi accumulé des retards dans de nombreux domaines : sécurité, transports, protection de l’environnement, éducation, habitat, pour ne citer qu’eux.

Aujourd’hui, notre ville est menacée par de multiples fractures et ressemble un peu plus chaque jour à un archipel où se juxtaposent plusieurs Marseille : celui du Nord, celui du Sud, celui des riches et celui des pauvres, un centre-ville paupérisé, des cités où le communautarisme se développe.

Nous voulons que Marseille devienne une ville où il fait bon vivre, où chacun puisse trouver sa voie et s’épanouir, une ville qui attire investisseurs et touristes, une grande ville qui devienne un laboratoire européen du bien vivre ensemble et qui donne envie.

Il faut recoudre notre ville, pour qu’elle ne fasse plus qu’un, et que tous les marseillais aient les mêmes chances quel que soit leur quartier d’origine.

Le principal atout de Marseille est sa jeunesse, et nous devons lui offrir un avenir, en commençant par viser non pas une remise à niveau mais l’excellence en matière d’éducation, du plus jeune âge, à la crèche, jusqu’aux études supérieures et bien sûr, in fine, l’emploi. Permettre à chacun de pouvoir vivre et s’élever dans sa ville, et de pouvoir y envisager son avenir personnel et professionnel, c’est l’objectif que nous viserons.

La culture doit également être un levier majeur pour « recimenter » notre ville. Elle prend tout son sens lorsqu’elle est partagée et est au service de tous pour renforcer le vivre ensemble. La Culture doit être partout dans la Ville, en faisant confiance aux nombreux acteurs culturels et artistes qui doivent s’emparer de ce sujet.

La transition écologique doit être un axe primordial de la politique de la Ville, dans une vision systémique, où l’on se doit de réfléchir de façon transversale en mêlant transports, mobilités, aménagement et urbanisme, santé publique, alimentation, tourisme, le tout pour aller vers une ville apaisée où l’Homme est remis à sa juste place, celle d’acteur majeur de son territoire.

Avec les nouvelles technologies, nous devons faire bouillonner l’écosystème des start-ups dans des domaines d’avenir, tels que les greentech, medtech et edutech, pour qu’elles apportent des solutions inspirantes pour le territoire. Au-delà de la création d’emplois, nous nous devons de doper l’entrepreneuriat innovant pour que ces créateurs mettent au service de Marseille leur savoir-faire et leur énergie. Nous devons également faire davantage pour attirer les grands groupes à s’installer sur notre territoire qui présente des atouts exceptionnels pour attirer les talents.

Mais ce rayonnement retrouvé ne pourra se concrétiser que si nous nous attaquons également avec détermination aux incivilités et à la délinquance qui, chaque jour, mettent à mal le vivre ensemble et pèsent sur la vie des marseillais. Une ville apaisée c’est avant tout des relations apaisées entre ses habitants.

Enfin ma part de rêve c’est que Marseille joue enfin le rôle central qui doit être le sien en Méditerranée et devienne dans le même temps une grande métropole Européenne reconnue qui attire la jeunesse, les entreprises, les investisseurs et les touristes du monde entier, tout en préservant à la fois ses formidables richesses naturelles et son identité à laquelle sont si attachés les marseillaises et les marseillais.

C’est à ce rang que je souhaite que nous hissions Marseille.

***

Cette Renaissance marseillaise se matérialisera sous la forme d’un programme qui nous engagera et modifiera en profondeur la trajectoire de notre ville pour les décennies à venir.

Fidèle aux engagements de LREM et aux convictions de toute l’équipe qui m’entoure, notre programme sera établi dans un souci de transparence, de pragmatisme et de réalisme. Nous ne ferons pas de promesses que nous ne saurions tenir et nous nous engagerons à respecter la feuille de route que nous aurons co-construite pour Marseille

Les défis et notre ambition sont immenses et les budgets sont contraints. C’est en étant créatifs, en impliquant tous les marseillais, en misant sur des innovations de rupture, en travaillant avec des partenaires et en nous inspirant des meilleures pratiques au niveau mondial que nous ferons les choix gagnants, économiserons un temps précieux et prendrons de l’avance au lieu de courir après un retard accumulé bien trop important dans certains domaines.

Cette méthode, nous l’appliquerons pour agir à trois niveaux :

I. Prioritairement, à nous attaquer aux dysfonctionnements majeurs qui pénalisent tant notre ville et auxquels nous nous sommes parfois habitués avec un fatalisme qui n’a pas lieu d’être.

En matière de sécurité, nous lutterons avec fermeté contre ces petites incivilités du quotidien et contre la délinquance. Le sentiment d’impunité doit disparaître et notre jeunesse, comme tous les citoyens, doit se conformer aux règles du vivre ensemble républicain. Pour y arriver, nous donnerons plus de moyens à notre police de proximité mais nous investirons également dans l’éducation dès le plus jeune âge, en collaboration avec les associations qui travaillent dans nos quartiers au plus près de cette jeunesse et nous inciterons les marseillais à faire encore davantage preuve de solidarité en sollicitant leur vigilance citoyenne.

En matière de logement, en partenariat avec les bailleurs, nous mènerons une politique active de détection et de lutte contre la vétusté. Nous ne nous contenterons pas de nous attaquer à la rénovation des façades, mais, avec le soutien de l’état, pleinement mobilisé sur ce sujet, nous entamerons une véritable réflexion sur la préservation et la transformation de notre patrimoine architectural.

En matière de propreté et d’entretien de nos espaces publics, nous mettrons en place les dispositifs de coordination et adapterons nos moyens avec une culture du résultat et un objectif simple en tête : qu’on ne considère plus Marseille comme la ville la plus sale de France. Ce temps-là doit être révolu.

En matière de gouvernance, nous remobiliserons l’ensemble des équipes municipales et les inscrirons dans une dynamique de progrès en les responsabilisant et en leur donnant les moyens d’agir.

Sur tous ces sujets, notre ambition est qu’on ne dise plus « ça ne marche pas, c’est normal, nous sommes à Marseille ».

La tâche est immense et, parce que nous nous inscrivons dans un rapport de confiance et de vérité avec les marseillais, nous devons accepter l’idée que nous ne parviendrons certainement pas en quelques années à faire de Marseille la ville de référence sur tous ces sujets. Mais nous devons à minima, et très vite, nous engager à faire avancer ces dossiers.

II. Parallèlement à ces chantiers prioritaires, nous développerons une véritable politique de la ville progressiste et au service de ses habitants. Nos investissements ne seront pas dictés par de quelconques accointances mais par le souci de l’intérêt général et la capacité à impacter positivement et durablement la vie des marseillais.

La population sera pleinement impliquée dans nos décisions et, plus particulièrement, dans celles qui touchent à l’aménagement de nos espaces publics. Ainsi, nous mettrons en place un système de budgets participatifs comme cela se pratique avec succès dans de nombreuses métropoles européennes.

Cette volonté d’être au plus près du terrain s’accompagnera d’une autonomie renforcée pour les maires de secteurs qui doivent retrouver un rôle déterminant dans la gestion de la ville.

C’est en écoutant les marseillaises et les marseillais et nos élus de proximité que nous serons capables d’innover et imaginer ces solutions pragmatiques dont nous avons besoin.

Notre vision de cette ville alliant progrès, ouverture sur le monde, inclusion et respect de l’environnement, s’articulera autour de 4 convictions fortes que nous déclinerons en propositions concrètes :

1. L'ouverture et l’inclusion, notre état d'esprit : d'une gouvernance et exécution centralisée, à la création d'une ville « plate-forme », ouvertes sur les écosystèmes et sur le monde, pensée pour tous et incluant tous les citoyens et partenaires qui souhaitent contribuer à son développement. Nous veillerons tout particulièrement à ce que les femmes trouvent toute leur place dans notre ville et dans la construction de notre projet commun ;

2. La nature, notre bien le plus précieux : d'une ville minérale, inamicale pour l’Homme, à une ville organique, re-végétalisée, réconciliée avec son cadre naturel et ses habitants, prenant soin de son littoral, pensée pour affronter les défis environnementaux et climatiques des décennies futures ;

3. La diversité et la proximité, nos forces : revenir à l'ADN de Marseille en renforçant les noyaux villageois, qui doivent être davantage autonomes et conviviaux, renforcer le vivre ensemble et estomper la grande fracture territoriale dont souffre aujourd'hui notre ville ;

4. La Méditerranée, notre horizon : repositionner Marseille comme le moteur d'un ambitieux projet économique et humain, à la fois Européen et Méditerranéen, reposant sur le développement des secteurs d’excellence et des secteurs innovants du numérique qui, demain, pourraient représenter la moitié des nouveaux emplois créés sur notre territoire.

III.  Mais gouverner c’est également fixer des priorités. Aussi, c’est avec détermination et enthousiasme que je veux faire de la jeunesse ma priorité absolue. Dans 6 ans, je souhaite que Marseille soit reconnue comme « Capitale Européenne de l’innovation pour la jeunesse ».

Si l’expérimentation est essentielle, mon ambition va bien au-delà de faire de Marseille un « laboratoire » en matière d’éducation. Parce que je suis convaincu que les solutions durables à nos difficultés reposent largement sur l’éducation, je veux des résultats rapides et concrets en matière d’emploi, d’attractivité et de vivre ensemble.

Je souhaite que nos jeunes retrouvent le goût de réussir, qu’ils soient préparés aux mutations profondes du marché du travail, mais également qu’ils retrouvent plaisir à vivre ensemble et respectent nos institutions, nos espaces communs et notre nature, si précieuse.


Ce défi est aujourd’hui celui qui m’anime profondément et qui fait également vibrer ceux qui m’entourent. Si, ensemble, avec tous les marseillais, nous réussissons à aider nos jeunes à exprimer leurs talents alors nous aurons tout gagné. Et le reste suivra…


Yvon BERLAND

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